Ce qu'il Fallait Démontrer
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Ce qu'il Fallait Démontrer
La Céline, la Louisette, la Marinette, la Lilloise, il n’y en a que pour elles!
Il n’est en effet un mystère pour personne que Gabatch aime la gueuse, de préférence bien charnue, néanmoins pas celle que vous croyez (encore que…), ni même la lambic (encore que également…), mais bien celle en fonte, celle des locomotives à vapeur de même que celles qui vinrent après, les diesels, les électriques.
Il ne s’agira là ni des valeureux Renault VH baptisés iroquois en raison des immenses grilles de protection de leur radiateur frontal, à la peine lorsqu’en couple ils unissent leurs maigres efforts pour arracher le train des internes du lycée Chaptal de Mende, ni de la double traction de Mikado qui emmène l’express Nîmes-Clermont Ferrand, mais bel et bien des Chemins de Fer Départementaux de la Lozère qui parcourent l’une des trois vallées cévenoles, la Vallée Longue pour ne point la nommer, le fameux CéFéDé comme l’appelaient les cévenols ainsi qu’un ami local me le rappelait récemment, la fameuse Compagnie Foutue D’avance comme les mêmes le dénommaient affectueusement avec compassion et néanmoins dépit…
Les Chemins de Fer Départementaux, Compagnie du Vivarais, qui, outre le parent pauvre lozérien, comprenaient le réseau des Charentes et des Deux Sèvres, parent encore plus pauvre, puisqu’il fut mis fin à ses jours en 1950 alors que le CFD de la Lozère devait lui survivre dix huit ans.
Tout avait commencé par une nuit sombre, le long d'une route…
L’idée germa quelque temps avant que d’éclore un beau jour de 1865, le 12 juillet précisément, avec l’adoption de la loi Migneret qui constitue l’acte de naissance des chemins de fer de l’intérêt local et qui consistait à permettre aux départements d’accorder des concessions les plus larges possible permettant les meilleures conditions économiques de fonctionnement des lignes à créer.
A l’Etat qui, dans un souci d’unification, veut imposer la voie normale s’opposent les partisans de la voie étroite et ses coûts réduits malgré les potentiels problèmes de transbordement de charges aux points de raccordement des réseaux (c’est précisément le cas à Ste Cécile d’Andorge).
Une loi en 1871 ouvre la possibilité aux départements limitrophes de se concerter sur la création de liaisons interdépartementales.
C’est avec le nouveau ministre des transports, Charles de Freycinet (déjà lui !), que l’organisation du rail commence à se structurer. D’une part, les lignes d’intérêt général, d’autre part les lignes d’intérêt local concédées au titre de la loi de 1865.
Le réseau ferré d’intérêt local passe ainsi de 2 000 km en 1880 à 18 000 en 1913.
C’est l’arrivée de la première guerre mondiale qui, en raison des destructions, surexploitations, manques de personnels qualifiés, surenchérissement des matières premières (déjà !), marquera le ralentissement avant la fin du développement du réseau ferré secondaire français.
Ceci est en particulier vrai pour la Lozère où la fréquentation du réseau du CFD atteint, en 1913, 132 000 voyageurs et 32 000 tonnes de fret !
Ce niveau, bien plus élevé qu’initialement escompté, avait permis d’envisager très sérieusement des extensions de la ligne de Florac à la fois vers Mende et vers Millau.
Les projets les plus extravagants se font jour à ce moment avec, en apothéose, la création d’une ligne Florac La Garde Guérin visant à relier les 17 habitants de la bourgade médiévale à la civilisation.
Le 4 juin 1878, monsieur de Freycinet propose le classement de 53 lignes d’intérêt local nouvelles dont une de Florac vers Anduze via le col de Fontmort et une autre toujours de Florac vers Millau.
Le 17 juillet 1879 la loi est votée et la ligne de Florac occupe le 153ième rang sur 181 classés.
Un commencement d’exécution amène le rail à St Jean du Gard, arrêté en raison d’absence de crédits.
Las d’attendre, les élus locaux proposent une liaison à voie étroite soit de Florac vers Mende soit vers Ste Cécile d’Andorge. Le franchissement du col de Montmirat, et son coût élevé associé, sonne le glas de la ligne vers Mende.
Beaucoup de polémiques et de désaccords avec l’Etat s’ensuivirent qui firent traîner l’avancement du projet, touchant notamment à la dimension de l’écartement des voies.
L’intervention, à cet égard, de monsieur Jean Monestier, élu local et ministre des transports, fut déterminante à ce moment là.
La durée extrêmement réduite du mandat de ce ministre (37 jours) attire notre attention sur une caractéristique lozérienne qui consiste à voir les choses en petit. Il en sera ainsi également pour la distance de la manifestation (record du monde) de soutien au CFD le 13 janvier 1968 pour différer sa fermeture. Trente mètres furent ainsi parcourus depuis la place du Planet jusqu’à la sous préfecture sur l’esplanade…
Il n’est en effet un mystère pour personne que Gabatch aime la gueuse, de préférence bien charnue, néanmoins pas celle que vous croyez (encore que…), ni même la lambic (encore que également…), mais bien celle en fonte, celle des locomotives à vapeur de même que celles qui vinrent après, les diesels, les électriques.
Il ne s’agira là ni des valeureux Renault VH baptisés iroquois en raison des immenses grilles de protection de leur radiateur frontal, à la peine lorsqu’en couple ils unissent leurs maigres efforts pour arracher le train des internes du lycée Chaptal de Mende, ni de la double traction de Mikado qui emmène l’express Nîmes-Clermont Ferrand, mais bel et bien des Chemins de Fer Départementaux de la Lozère qui parcourent l’une des trois vallées cévenoles, la Vallée Longue pour ne point la nommer, le fameux CéFéDé comme l’appelaient les cévenols ainsi qu’un ami local me le rappelait récemment, la fameuse Compagnie Foutue D’avance comme les mêmes le dénommaient affectueusement avec compassion et néanmoins dépit…
Les Chemins de Fer Départementaux, Compagnie du Vivarais, qui, outre le parent pauvre lozérien, comprenaient le réseau des Charentes et des Deux Sèvres, parent encore plus pauvre, puisqu’il fut mis fin à ses jours en 1950 alors que le CFD de la Lozère devait lui survivre dix huit ans.
Tout avait commencé par une nuit sombre, le long d'une route…
L’idée germa quelque temps avant que d’éclore un beau jour de 1865, le 12 juillet précisément, avec l’adoption de la loi Migneret qui constitue l’acte de naissance des chemins de fer de l’intérêt local et qui consistait à permettre aux départements d’accorder des concessions les plus larges possible permettant les meilleures conditions économiques de fonctionnement des lignes à créer.
A l’Etat qui, dans un souci d’unification, veut imposer la voie normale s’opposent les partisans de la voie étroite et ses coûts réduits malgré les potentiels problèmes de transbordement de charges aux points de raccordement des réseaux (c’est précisément le cas à Ste Cécile d’Andorge).
Une loi en 1871 ouvre la possibilité aux départements limitrophes de se concerter sur la création de liaisons interdépartementales.
C’est avec le nouveau ministre des transports, Charles de Freycinet (déjà lui !), que l’organisation du rail commence à se structurer. D’une part, les lignes d’intérêt général, d’autre part les lignes d’intérêt local concédées au titre de la loi de 1865.
Le réseau ferré d’intérêt local passe ainsi de 2 000 km en 1880 à 18 000 en 1913.
C’est l’arrivée de la première guerre mondiale qui, en raison des destructions, surexploitations, manques de personnels qualifiés, surenchérissement des matières premières (déjà !), marquera le ralentissement avant la fin du développement du réseau ferré secondaire français.
Ceci est en particulier vrai pour la Lozère où la fréquentation du réseau du CFD atteint, en 1913, 132 000 voyageurs et 32 000 tonnes de fret !
Ce niveau, bien plus élevé qu’initialement escompté, avait permis d’envisager très sérieusement des extensions de la ligne de Florac à la fois vers Mende et vers Millau.
Les projets les plus extravagants se font jour à ce moment avec, en apothéose, la création d’une ligne Florac La Garde Guérin visant à relier les 17 habitants de la bourgade médiévale à la civilisation.
Le 4 juin 1878, monsieur de Freycinet propose le classement de 53 lignes d’intérêt local nouvelles dont une de Florac vers Anduze via le col de Fontmort et une autre toujours de Florac vers Millau.
Le 17 juillet 1879 la loi est votée et la ligne de Florac occupe le 153ième rang sur 181 classés.
Un commencement d’exécution amène le rail à St Jean du Gard, arrêté en raison d’absence de crédits.
Las d’attendre, les élus locaux proposent une liaison à voie étroite soit de Florac vers Mende soit vers Ste Cécile d’Andorge. Le franchissement du col de Montmirat, et son coût élevé associé, sonne le glas de la ligne vers Mende.
Beaucoup de polémiques et de désaccords avec l’Etat s’ensuivirent qui firent traîner l’avancement du projet, touchant notamment à la dimension de l’écartement des voies.
L’intervention, à cet égard, de monsieur Jean Monestier, élu local et ministre des transports, fut déterminante à ce moment là.
La durée extrêmement réduite du mandat de ce ministre (37 jours) attire notre attention sur une caractéristique lozérienne qui consiste à voir les choses en petit. Il en sera ainsi également pour la distance de la manifestation (record du monde) de soutien au CFD le 13 janvier 1968 pour différer sa fermeture. Trente mètres furent ainsi parcourus depuis la place du Planet jusqu’à la sous préfecture sur l’esplanade…
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Suite...
Un concessionnaire est trouvé en 1904 et la ligne CFD de la Lozère est déclarée d’utilité publique par la loi du 18 avril de la même année.
Quelques cinq années de durs travaux, essentiellement manuels, plus tard…
La ligne est ouverte le 24 juillet 1909, inaugurée officiellement le 8 août 2009 dans des voitures salons prêtées par le CFD, la livraison de matériels neufs par les établissements Decauville ayant pris quelque retard, fêtée, comme il se doit, à Florac le 19 septembre 1909.
Un gigantesque banquet est organisé sur la place de l’esplanade à cette occasion en l’honneur de Jean Monestier.
En voici le menu :
En Hors d’œuvre, jambon d’York et olives
En Entrées, pâté froid et bœuf glacé
En Rôti, poulet et salade de saison
En Desserts, fromages et fruits
Vins rouge et blanc.
Gabatch, qui a bien connu cette époque et a assisté à cette fête, pourra nous en parler…
Arrivé la veille où il avait dormi sur la place du temple au Modern’Hotel, il s’était levé le lendemain, s’était mis sur son 31 avant que de passer au 51 (pas sa taille bien sûr, le pastis évidemment).Après avoir pris un chocolat kirsch en guise de petit déjeuner au Café National (l’ancien Boniols), il s’était procuré quelques unes de ces denrées introuvables dans l’ouest lozérien à l’Epicerie Centrale (la pharmacie actuelle ?) avant que d’aller se faire tailler, non pas un short, vêtement inconnu à l’époque, ni même une pipe (il ne fumait pas), mais bel et bien un beau costume trois pièces (sans cuisine) aux Confections Bernard ou Reynes (Pissou).
Il revint plusieurs fois au cours du banquet se rafraîchir le visage à la fontaine (l’actuel monument aux morts). L’histoire ne dit pas si ses échauffements momentanés furent liés à des rayonnements solaires excessifs ou à une absorption inconsidérée de l’excellent Clinton local.
Les matériels s’éloignent avec la première guerre mondiale où nombre de locomotives (Pinguely, Mallet, Fives Lille notamment) partent sur le front de la Meuse…
En 1928, le réseau d’intérêt local est à son maximum avec plus de 20 000 kms de voies.. Seuls cinq départements ne sont desservis par aucune ligne, Hautes Alpes, Aveyron, Cantal, Creuse et Gers. La crise de 1929 déclenche les premières fermetures et les premiers transports sur route.
En 1939, seuls subsistent 12 000 kms de lignes. Ce sera l’avant dernière fois, avec la déclaration de guerre, que chacun se rappellera l’utilité de ces réseaux locaux.
Alors que, de nos jours, des technocrates découvrent avec émerveillement les possibilités du ferroutage et d’autres transports combinés pratiqués depuis longtemps à l’étranger, voici là la preuve, venue d’il y a plus de soixante ans, de la justesse de la loi Jean Monnet, grand européen et précurseur au nom prédestiné pour un créateur de l’euro, qui prévoyait dès 1947 un rôle majeur pour le rail dans ce qui allait s’appeler plus tard l’aménagement du territoire.
La concurrence routière et le développement du transport individuel sonnent, dès lors, le glas de ces chemins de fer.
En 1954 3 700 kms existent encore pour atteindre 2 800 en 1965 et 500 kms en 1980…
La fermeture du CFD de Lozère est évitée de justesse en 1950, puis à nouveau envisagée en 1953. Seules des économies drastiques permettront une poursuite de son exploitation jusqu’à la date fatidique du 31 mars 1968.
Un tract de la CGT des cheminots du CFD du 10 novembre 1967 appelait la population à une manifestation de soutien le 13 janvier 1968 en évoquant, analyse ô combien prémonitoire :
« Le tourisme, dans une région pourtant favorisée par la nature, serait nul. Beaucoup d’estivants viennent chaque année à la belle saison, par le train, visiter les sites merveilleux de notre région, ce qui donne une activité incontestable aux commerçants et hôteliers. Aux trains réguliers, il faut ajouter les trains touristiques, vapeur et autorails qui, par la radio et la télévision, ont contribué à faire connaître notre Région et lui donner une publicité tant sur le plan national qu’à l’étranger. »
Claude Erignac, alors en poste au ministère des transports, téléphonera à sa grand mère à Florac lui annonçant officieusement la fermeture du CFD le premier février 1968.
Elle ne sera définitive que le 31 mars 1968, reconnaissant là que le chemin de fer constitue le seul moyen vraiment fiable de communication pendant la saison d’hiver…
Un concessionnaire est trouvé en 1904 et la ligne CFD de la Lozère est déclarée d’utilité publique par la loi du 18 avril de la même année.
Quelques cinq années de durs travaux, essentiellement manuels, plus tard…
La ligne est ouverte le 24 juillet 1909, inaugurée officiellement le 8 août 2009 dans des voitures salons prêtées par le CFD, la livraison de matériels neufs par les établissements Decauville ayant pris quelque retard, fêtée, comme il se doit, à Florac le 19 septembre 1909.
Un gigantesque banquet est organisé sur la place de l’esplanade à cette occasion en l’honneur de Jean Monestier.
En voici le menu :
En Hors d’œuvre, jambon d’York et olives
En Entrées, pâté froid et bœuf glacé
En Rôti, poulet et salade de saison
En Desserts, fromages et fruits
Vins rouge et blanc.
Gabatch, qui a bien connu cette époque et a assisté à cette fête, pourra nous en parler…
Arrivé la veille où il avait dormi sur la place du temple au Modern’Hotel, il s’était levé le lendemain, s’était mis sur son 31 avant que de passer au 51 (pas sa taille bien sûr, le pastis évidemment).Après avoir pris un chocolat kirsch en guise de petit déjeuner au Café National (l’ancien Boniols), il s’était procuré quelques unes de ces denrées introuvables dans l’ouest lozérien à l’Epicerie Centrale (la pharmacie actuelle ?) avant que d’aller se faire tailler, non pas un short, vêtement inconnu à l’époque, ni même une pipe (il ne fumait pas), mais bel et bien un beau costume trois pièces (sans cuisine) aux Confections Bernard ou Reynes (Pissou).
Il revint plusieurs fois au cours du banquet se rafraîchir le visage à la fontaine (l’actuel monument aux morts). L’histoire ne dit pas si ses échauffements momentanés furent liés à des rayonnements solaires excessifs ou à une absorption inconsidérée de l’excellent Clinton local.
Les matériels s’éloignent avec la première guerre mondiale où nombre de locomotives (Pinguely, Mallet, Fives Lille notamment) partent sur le front de la Meuse…
En 1928, le réseau d’intérêt local est à son maximum avec plus de 20 000 kms de voies.. Seuls cinq départements ne sont desservis par aucune ligne, Hautes Alpes, Aveyron, Cantal, Creuse et Gers. La crise de 1929 déclenche les premières fermetures et les premiers transports sur route.
En 1939, seuls subsistent 12 000 kms de lignes. Ce sera l’avant dernière fois, avec la déclaration de guerre, que chacun se rappellera l’utilité de ces réseaux locaux.
Alors que, de nos jours, des technocrates découvrent avec émerveillement les possibilités du ferroutage et d’autres transports combinés pratiqués depuis longtemps à l’étranger, voici là la preuve, venue d’il y a plus de soixante ans, de la justesse de la loi Jean Monnet, grand européen et précurseur au nom prédestiné pour un créateur de l’euro, qui prévoyait dès 1947 un rôle majeur pour le rail dans ce qui allait s’appeler plus tard l’aménagement du territoire.
La concurrence routière et le développement du transport individuel sonnent, dès lors, le glas de ces chemins de fer.
En 1954 3 700 kms existent encore pour atteindre 2 800 en 1965 et 500 kms en 1980…
La fermeture du CFD de Lozère est évitée de justesse en 1950, puis à nouveau envisagée en 1953. Seules des économies drastiques permettront une poursuite de son exploitation jusqu’à la date fatidique du 31 mars 1968.
Un tract de la CGT des cheminots du CFD du 10 novembre 1967 appelait la population à une manifestation de soutien le 13 janvier 1968 en évoquant, analyse ô combien prémonitoire :
« Le tourisme, dans une région pourtant favorisée par la nature, serait nul. Beaucoup d’estivants viennent chaque année à la belle saison, par le train, visiter les sites merveilleux de notre région, ce qui donne une activité incontestable aux commerçants et hôteliers. Aux trains réguliers, il faut ajouter les trains touristiques, vapeur et autorails qui, par la radio et la télévision, ont contribué à faire connaître notre Région et lui donner une publicité tant sur le plan national qu’à l’étranger. »
Claude Erignac, alors en poste au ministère des transports, téléphonera à sa grand mère à Florac lui annonçant officieusement la fermeture du CFD le premier février 1968.
Elle ne sera définitive que le 31 mars 1968, reconnaissant là que le chemin de fer constitue le seul moyen vraiment fiable de communication pendant la saison d’hiver…
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Aussi, des pensées de regrets nous viennent-elles à l’esprit, touchant à la difficulté d’imaginer l’avenir ou à le créer, à celle de générer une dynamique autour d’un aussi grand projet et à trouver pour cela les modes de financement appropriés…
Maître Goupil- Membre
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Morceau de bravoure
Mais tout cela ne saurait nous faire oublier qu'en dépit de moments heureux rien n’est facile dans ce pays aride,
où la pierre le dispute au caillou,
où l’amie mitoyenne se fait rare à l’approche des crêts,
où l’on fît fi des réglementations de la DDE,
où la laie te ment sur son origine et sa destination (interrogez un sanglier dans les bois et vous verrez la réponse !),
où l’eau râle des cris intenses (c'est du langage plume bien sûr!),
où l’are naît sans ce pouce ou ce pied (mais non sans labeur) d’un étalon fougueux, le mètre,
où l’Aga Rig s’est perdu, perse, en beau mont dans la haute montagne où la langue farsie l’emporte sur le farci du pounti, dans cet atelier où le perse y polisse ses vieux cuivres des temps éteints,
où, dans cette profonde vallée, le conquistador y fore le sol à la recherche de l’or bleu (il fera tintin pour les oranges évidemment !) de Quézac,
où le moi s’impose à nous,
où l’anoumalie est la règle,
où l’anar…si…si…,que condamne la vindicte chanacoise, dont le cœur de tout ce qu’il combat bout là, se plaint de ne tirer des coups ailleurs que dans les bois,
où l’ouie gît, se réjouit de l’écoute des modes démoniaques,
où, planqué tôt dans la montagne boisée du Bougès, le chasseur attend le lever du soleil,
où l’austère ogival bannit le joyeux minaret,
où, la saison d’étiage de l’information étant permanente, le gars Batch envoie ses paquets de données par le train…
où l’amie rit à mes plaisanteries (il y en a au moins une !),
où la litote oc se fait hilare à la perspective de la dégustation d’une excellente oil d’olive (vous savez, cette bonne huile noire),
où le touriste avide de connaissances de musique américaine se plaint de ne trouver un bon livre sur le jazz et trouve conseils avisés auprès d’un expert cévenol qui lui répond : « arrête ton char, lis Mingus »,
où le touriste montvertipontain à la recherche de squelettes décharnés sur le Causse Méjean obtiendra auprès d’un berger local, dans un français parfait, la réponse : « vous trouverez ci, là, os »,
où, là où la Mimente, sous les yeux ébahis d’un écureuil roux, coule, le rat ou le castor se partagent la chair tendre des jeunes troncs des saulaies, laissant au baigneur le soin d’écarter les branches fraîchement sectionnées du lit de la rivière pour pouvoir se tremper les pieds,
où l’agaric champêtre (le rosé des prés) se prélasse au soleil dans les prairies sur couffin de mousse (qui est, comme chacun sait, au marin ce que la gueuse est au trappiste),
où le créateur batave de Bédouès de son art cloue nos becs enfarinés,
où le vert dadais (pas le vert baudet qui n’est, lui, qu’un âne) prodigue la fusion de ses émaux chauds,
où s’esclaffait Violine devant cette amanite tue-mouche, le champignon le plus populaire des livres de contes de fées en raison sans doute de son caractère hallucinogène (encore un p’tit pétard, Violine ?),
où la solidité du mur de pierres sèches du bancel se fait avec ni colle ni mortier, mais avec un ajustement très précis des formes des schistes (si ce jointoiement est imparfait, on le dénomme, en termes de maçonnerie, anar-schiste),
où la belle te donne volontiers son cœur…Margueri…te, Margueri…te…,
où, enfin, si le soleil cévenol vous a réchauffé à en avoir la gorge sèche et que l’envie soudaine de prendre une flûte chez un touriste s’est emparée de vous, le champagne y est toujours gardé au frais sine die.
(Fin du morceau de bravoure, à lire avec soin…je n’ai oublié personne…tout le monde est habillé pour l’hiver les mécontents, les oubliés n’ont qu’à se plaindre auprès de Gabatch !!!).
Ce message est dédié bien sûr à qui vous savez (enfin, pas le général de Gaulle quand même !).
Très largement inspiré de « Le Chemin de Fer Départemental de la Lozère » de Joël ROYER aux Editions du Cabri (2001), au nom prédestiné pour ce pays de chèvres et de vieux boucs (Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ou vivant encore serait toutefois purement fortuite).
Une grande quantité de superbes photos des lieux, des matériels, de l’environnement de l’époque à découvrir.
A mettre sur son chevet, à lire et relire.
où la pierre le dispute au caillou,
où l’amie mitoyenne se fait rare à l’approche des crêts,
où l’on fît fi des réglementations de la DDE,
où la laie te ment sur son origine et sa destination (interrogez un sanglier dans les bois et vous verrez la réponse !),
où l’eau râle des cris intenses (c'est du langage plume bien sûr!),
où l’are naît sans ce pouce ou ce pied (mais non sans labeur) d’un étalon fougueux, le mètre,
où l’Aga Rig s’est perdu, perse, en beau mont dans la haute montagne où la langue farsie l’emporte sur le farci du pounti, dans cet atelier où le perse y polisse ses vieux cuivres des temps éteints,
où, dans cette profonde vallée, le conquistador y fore le sol à la recherche de l’or bleu (il fera tintin pour les oranges évidemment !) de Quézac,
où le moi s’impose à nous,
où l’anoumalie est la règle,
où l’anar…si…si…,que condamne la vindicte chanacoise, dont le cœur de tout ce qu’il combat bout là, se plaint de ne tirer des coups ailleurs que dans les bois,
où l’ouie gît, se réjouit de l’écoute des modes démoniaques,
où, planqué tôt dans la montagne boisée du Bougès, le chasseur attend le lever du soleil,
où l’austère ogival bannit le joyeux minaret,
où, la saison d’étiage de l’information étant permanente, le gars Batch envoie ses paquets de données par le train…
où l’amie rit à mes plaisanteries (il y en a au moins une !),
où la litote oc se fait hilare à la perspective de la dégustation d’une excellente oil d’olive (vous savez, cette bonne huile noire),
où le touriste avide de connaissances de musique américaine se plaint de ne trouver un bon livre sur le jazz et trouve conseils avisés auprès d’un expert cévenol qui lui répond : « arrête ton char, lis Mingus »,
où le touriste montvertipontain à la recherche de squelettes décharnés sur le Causse Méjean obtiendra auprès d’un berger local, dans un français parfait, la réponse : « vous trouverez ci, là, os »,
où, là où la Mimente, sous les yeux ébahis d’un écureuil roux, coule, le rat ou le castor se partagent la chair tendre des jeunes troncs des saulaies, laissant au baigneur le soin d’écarter les branches fraîchement sectionnées du lit de la rivière pour pouvoir se tremper les pieds,
où l’agaric champêtre (le rosé des prés) se prélasse au soleil dans les prairies sur couffin de mousse (qui est, comme chacun sait, au marin ce que la gueuse est au trappiste),
où le créateur batave de Bédouès de son art cloue nos becs enfarinés,
où le vert dadais (pas le vert baudet qui n’est, lui, qu’un âne) prodigue la fusion de ses émaux chauds,
où s’esclaffait Violine devant cette amanite tue-mouche, le champignon le plus populaire des livres de contes de fées en raison sans doute de son caractère hallucinogène (encore un p’tit pétard, Violine ?),
où la solidité du mur de pierres sèches du bancel se fait avec ni colle ni mortier, mais avec un ajustement très précis des formes des schistes (si ce jointoiement est imparfait, on le dénomme, en termes de maçonnerie, anar-schiste),
où la belle te donne volontiers son cœur…Margueri…te, Margueri…te…,
où, enfin, si le soleil cévenol vous a réchauffé à en avoir la gorge sèche et que l’envie soudaine de prendre une flûte chez un touriste s’est emparée de vous, le champagne y est toujours gardé au frais sine die.
(Fin du morceau de bravoure, à lire avec soin…je n’ai oublié personne…tout le monde est habillé pour l’hiver les mécontents, les oubliés n’ont qu’à se plaindre auprès de Gabatch !!!).
Ce message est dédié bien sûr à qui vous savez (enfin, pas le général de Gaulle quand même !).
Très largement inspiré de « Le Chemin de Fer Départemental de la Lozère » de Joël ROYER aux Editions du Cabri (2001), au nom prédestiné pour ce pays de chèvres et de vieux boucs (Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ou vivant encore serait toutefois purement fortuite).
Une grande quantité de superbes photos des lieux, des matériels, de l’environnement de l’époque à découvrir.
A mettre sur son chevet, à lire et relire.
Dernière édition par Maître Goupil le Lun 22 Sep - 14:25, édité 1 fois
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Ca tombe bien, le fond de ces êtres effraie.Maître Goupil a écrit: Fin du morceau de bravoure, à lire avec soin…je n’ai oublié personne…tout le monde est habillé pour l’hiver
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Merci, pour cet hommage au CFD et aux faux rhum heurt .
Dernière édition par cilaos le Lun 22 Sep - 16:36, édité 1 fois
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Aux cartophiles de jouer pour nous mettre quelques photos sympas sur le CéFéDé!
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Du grand art Maitre je jure solennellement de ne plus faire de misères aux goupil
Bon çà va vous avez raison ce n'était qu'un serment d'ivrogne
Cela dit bravo pour dette historique du CFD connu que de ceux qui commencent à grisonner
Bon çà va vous avez raison ce n'était qu'un serment d'ivrogne
Cela dit bravo pour dette historique du CFD connu que de ceux qui commencent à grisonner
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Les dessins, les dessins, on veut de ce destin de tant de desseins.
Merci à vous du terroir ou exilés de nous faire vivre ou revivre vôtre/ vos histoires... C'est passionnant.
Allez Gabatch, ils sont tous là vos amis
Merci à vous du terroir ou exilés de nous faire vivre ou revivre vôtre/ vos histoires... C'est passionnant.
Allez Gabatch, ils sont tous là vos amis
A verdade do privato- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Surcouf a écrit:Ca tombe bien, le fond de ces êtres effraie.Maître Goupil a écrit: Fin du morceau de bravoure, à lire avec soin…je n’ai oublié personne…tout le monde est habillé pour l’hiver
Quand la saillie jaillit de l'étalon, quelle substantifique moëlle !
D'autant qu'à cette saison où l'eau tonne des crues centéniales ( pas 1982 dans le Bordelais bien sûr, mais 1900 en Gévaudan), nos os se glacent bien souvent de frimas d'effroi qui effraient l'orfraie du beffroi qui baffrait (avant l'hibernation), enfin à condition, bien entendu que les enfants de l'orfraie n'en fassent les frais et ne défrayent la chronique, retenus captifs qu'ils sont dans un grenier...
Bref, le fonds de l'air est frais et je vais mettre une petite laine, peut être même une petite cotte de mailles...et si ça ne suffit pas, j'me mettrai aussi une côte de boeuf et une de Beaune!
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:
où, là où la Mimente, sous les yeux ébahis d’un écureuil roux, coule, le rat ou l e castor se partagent la chair tendre des jeunes troncs des saulaies, laissant au baigneur le soin d’écarter les branches fraîchement sectionnées du lit de la rivière pour pouvoir se tremper les pieds,
Toi, l'Maître Goupil, j't'ai à l'oeil, j'te surveille avec tes jeux de mots vaseux à deux balles!
Tu trouves ça drôle pour le pauv' Raoul ?
Et puis, j'suis pas roux, j'suis noir!
Cool- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Ne vous réjouissez pas trop vite, vous n'êtes pas déjà débarrassés de moi.
Il y aura des suites des aventures du CFD pour les gens, leurs familles, leurs exploits et puis sur les constructions, sur les matériels!!!
Patience
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Patience
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Cool a écrit:Maître Goupil a écrit:
où, là où la Mimente, sous les yeux ébahis d’un écureuil roux, coule, le rat ou l e castor se partagent la chair tendre des jeunes troncs des saulaies, laissant au baigneur le soin d’écarter les branches fraîchement sectionnées du lit de la rivière pour pouvoir se tremper les pieds,
Toi, l'Maître Goupil, j't'ai à l'oeil, j'te surveille avec tes jeux de mots vaseux à deux balles!
Tu trouves ça drôle pour le pauv' Raoul ?
Et puis, j'suis pas roux, j'suis noir!
Non mais, dîtes donc, ça lui monte à la tête son titre au modérateur, faudrait qu'y's'cool d'autant que, pour ma part, ce n'est pas parce que je suis rousse qu'on me prend pour une gueuse, encore moins pour un mec comme Georges Killian!
Invité- Invité
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Vous avez fini de vous bouffer la foie tous les 3 ????
(cool, foxy, goupil)
C'est du propre ça bande de petit galoupioux je devrai dire saloupioux
Gabatch viens à mon secours pour apprendre à cette bande de jeune de respecter un peux mieux ce post consacré à NOTRE CFD CEVENOLS
(cool, foxy, goupil)
C'est du propre ça bande de petit galoupioux je devrai dire saloupioux
Gabatch viens à mon secours pour apprendre à cette bande de jeune de respecter un peux mieux ce post consacré à NOTRE CFD CEVENOLS
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Ah l'effet Violine, les Bernard Garrigue, les Gus, les planqués tôt, l'erronée et les autres, quelle bande d'ingrats!
A quoi ça sert que Maître Goupil se décarcasse ?
Le CFD, c'était 48.8 kms en trois heures pour les trains de marchandises, ça mérite le respect, non ?
A quoi ça sert que Maître Goupil se décarcasse ?
Le CFD, c'était 48.8 kms en trois heures pour les trains de marchandises, ça mérite le respect, non ?
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
l'éronnée ne s'étant point trouvée, avait passé son chemin.
C'est quand même de la bellle ouvrage, félicitations et si jamais un autre texte vous "traverse" l'esprit, il faut absolument nous en faire profiter.
Je sais qu'on s'attend à ce que je tienne l'aiguille à mon âge mais quelques belles lectures me ravissent encore l'âme.
C'est quand même de la bellle ouvrage, félicitations et si jamais un autre texte vous "traverse" l'esprit, il faut absolument nous en faire profiter.
Je sais qu'on s'attend à ce que je tienne l'aiguille à mon âge mais quelques belles lectures me ravissent encore l'âme.
Piboule- Faites la taire !
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Renée a écrit:l'éronnée ne s'étant point trouvée, avait passé son chemin.pourtant Maître Goupil a écrit:où l’are naît sans ce pouce ou ce pied (mais non sans labeur) d’un étalon fougueux, le mètre,
Je sais qu'on s'attend à ce que je tienne l'aiguille à mon âge mais quelques belles lectures me ravissent encore l'âme.
A ton age, faudrait tenir tes lunettes
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
l'aiguille...âge !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:Ah l'effet Violine, les Bernard Garrigue, les Gus, les planqués tôt, l'erronée et les autres, quelle bande d'ingrats!
A quoi ça sert que Maître Goupil se décarcasse ?
Le CFD, c'était 48.8 kms en trois heures pour les trains de marchandises, ça mérite le respect, non ?
mais si, j'ai lu. J'ai identifié un certain nombre de personnes, mais pas toutes ! (en ce qui me concerne, j'ai trouvé que le joint était en trop, mais bon...)
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Et alors "où l’are naît sans ce pouce ou ce pied (mais non sans labeur) d’un étalon fougueux, le mètre", c'est de la daube ?Renée a écrit:l'éronnée ne s'étant point trouvée, avait passé son chemin.
Et alors "où l’are naît sans ce pouce ou ce pied (mais non sans labeur) d’un étalon fougueux, le mètre", c'est de la daube ?
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Fée Violine a écrit:Maître Goupil a écrit:Ah l'effet Violine, les Bernard Garrigue, les Gus, les planqués tôt, l'erronée et les autres, quelle bande d'ingrats!
A quoi ça sert que Maître Goupil se décarcasse ?
Le CFD, c'était 48.8 kms en trois heures pour les trains de marchandises, ça mérite le respect, non ?
mais si, j'ai lu. J'ai identifié un certain nombre de personnes, mais pas toutes ! (en ce qui me concerne, j'ai trouvé que le joint était en trop, mais bon...)
Seriez vous choquée, belle fée (gore), par mon pétard ?
Je le retire sans coup férir!
En échange, dîtes moi quels sont les points que vous n'avez identifiés.
C'est qu'il y a certes des jeux de mots, mais aussi des clins d'oeil à des membres présents ou passés...je vous ferai l'explication de texte!
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
"où l’Aga Rig s’est perdu, perse, en beau mont dans la haute montagne où la langue farsie l’emporte sur le farci du pounti, dans cet atelier où le perse y polisse ses vieux cuivres des temps éteints" était l'évocation de Bernard.
En est-il toujours à se demander, avec Montesquieu, comment on peut être persan ?
A-t-il honte d'avoir eu un père centurion ?
Est ce ce coming out forcé que Bernard, l'ermite de la Garde, condamne ?
Trouve-t-il le propos trop lisse, pas entièrement ressemblant ?
Qu'il nous le dise! *
Amicalement, mais était-il besoin de le préciser ?
* Pardon pour le smiley. On est un peu pauvres ici dans ce domaine.
Vénéré admin, pourrais tu quelque chose pour nous ?
En est-il toujours à se demander, avec Montesquieu, comment on peut être persan ?
A-t-il honte d'avoir eu un père centurion ?
Est ce ce coming out forcé que Bernard, l'ermite de la Garde, condamne ?
Trouve-t-il le propos trop lisse, pas entièrement ressemblant ?
Qu'il nous le dise! *
Amicalement, mais était-il besoin de le préciser ?
* Pardon pour le smiley. On est un peu pauvres ici dans ce domaine.
Vénéré admin, pourrais tu quelque chose pour nous ?
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:Mais tout cela ne saurait nous faire oublier qu'en dépit de moments heureux rien n’est facile dans ce pays aride,
où la pierre le dispute au caillou,
.
un peu de retenue cher ami
kaïou- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Et moi ?
Dana Grolulu- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
C'est bien avant d'avoir obtenu sous la couette, Kyudan, son 9ème dan qu'elle avait franchi la porte à Rokudan, son 6ème dan. Elle n'avait pas fait de Schichidan, le 7ème pour accéder au 8ème, Hachidan, passage qui avait toutefois laissé de vilaines traces à son dentier.
Elle attendait impatiemment d'atteindre l'olympe du 10ème dan pour participer à la parade Judan.
Elle avait commencé toute petite et accéda vite au 2ème dan en n'y laissant Nidan, ni arcade sourcilleuse.
En campagne, le judo ne se pratique pas sur des tatamis, mais dans des champs cultivés par des écoles d'agriculture qui délivrent les diplomes.
Voilà ainsi l'histoire telle que, après avoir obtenu son 1er dan agro, l'hulule la chouette.
On pourra certes regretter la difficulté de communication avec cet animal qui ne parle pas, mais il en est de même pour l'hibou qui bouboule, la huppe qui pupule, la spatule qui copule, la hulotte qui hôle, le jars qui jargonne...
On ne sait pas ce qu'il en est de l'outarde canepetière?
Un seul oiseau s'exprime clairement, c'est le merle, moqueur, qui flûte, alors.
C'est un succédané, Dana, j'espère néanmoins que c'est assez!
Elle attendait impatiemment d'atteindre l'olympe du 10ème dan pour participer à la parade Judan.
Elle avait commencé toute petite et accéda vite au 2ème dan en n'y laissant Nidan, ni arcade sourcilleuse.
En campagne, le judo ne se pratique pas sur des tatamis, mais dans des champs cultivés par des écoles d'agriculture qui délivrent les diplomes.
Voilà ainsi l'histoire telle que, après avoir obtenu son 1er dan agro, l'hulule la chouette.
On pourra certes regretter la difficulté de communication avec cet animal qui ne parle pas, mais il en est de même pour l'hibou qui bouboule, la huppe qui pupule, la spatule qui copule, la hulotte qui hôle, le jars qui jargonne...
On ne sait pas ce qu'il en est de l'outarde canepetière?
Un seul oiseau s'exprime clairement, c'est le merle, moqueur, qui flûte, alors.
C'est un succédané, Dana, j'espère néanmoins que c'est assez!
Maître Goupil- Membre
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