Re: Ce qu'il Fallait Démontrer

par Invité Lun 27 Juil - 18:24

gabatch a écrit:Jean Clément Monestier 1855 - 1925

Est élu Conseiller Général du Massegros en 1883
Elu sénateur en 1896
Réélu sénateur en 1897
" Le 6 Mai 1899 est nommé Ministre des Travaux Publics "
Perd son siège de Sénateur en 1906, contre Paulin Daudé
Est élu Député de Florac en 1910
Réélu Député de Florac en 1914

JC Monestier fut un grand homme politique qui a marqué son époque, tout comme Théophile Roussel, nous leur devons beaucoup, notamment pour le désenclavement ferroviaire de notre département !

Cp d'avant 1904

C'est lui qui avait battu le grand-pére de Robert Louis-Dreyfus (proprio de l'OM qui vient de mourir il y'a quelques jours) :

Le 1er octobre 1905, Louis Louis Dreyfus brigue le siège laissé vacant par la démission de Jourdain. Il le conquiert au premier tour de scrutin par 3.660 voix sur 7.480 votants. Il est réélu le 20 mai 1906 au second tour par 3.873 voix sur 7.844 votants, mais aux élections du 24 avril 1910 il n'obtient que 3.466 voix contre 4.686 à Monestier, qui lui succède comme député de la Lozère.
http://www.senat.fr/sen3Rfic/louis_dreyfus_louis0119r3.html

Je sais pas trop comment ce Louis-Dreyfus avait attéri en Lozère, il me semble avoir lu qu'il avait des affaires à Florac. A vérifier...

par Invité Mer 29 Juil - 18:37

Les festivités du CFD, , je ne dis pas centenaire, puisque le CFD n'existe plus !

Vu sur l'hebdo régional " Le Midi Libre " sur la page d'Alès !

http://www.midilibre.com/articles/2009/07/29/ALES-On-a-aime-le-film-souvenir-sur-le-CFD-863093.php5

par cilaos Jeu 6 Aoû - 13:58

gabatch a écrit:Voici une autre carte photo du CFD, mais ce n'est pas en gare de Florac !
Je lance un appel à mes amis Cévenols, si vous reconnaissez cet l'endroit, situé sur l'ancienne ligne du CFD ce serait gentil de me le dire, afin que je puisse localiser cette photo, merci d'avance !

J'ai seulement (écri au dos) la date, c'était le 1er Juillet 1953 !
Toujours notre De Dion qui marque son l'arrêt, avec sa remorque !
On peut voir plusieurs deux employés, dont l'agent de train, et (surement) la gérante du point d'arrêt !

par cilaos Dim 9 Aoû - 20:58

Gare de St Frézal de Ventalon

Ce qu'il Fallait Démontrer - Page 10 St_fre10

Ce qu'il Fallait Démontrer - Page 10 807_0010

par Piboule Sam 15 Aoû - 20:56

J'ai fait une ballade sur Mories tantôt et j'ai vu le triste sort réservé aux vieux rails sncf ! Ils sont en travers d'un chemin tous les deux cents ou trois cents mètres pour retenir le terryl et évacuer les eaux de pluie !

par Fraissinet Jeu 27 Aoû - 9:31

ninjamanu a écrit:

au Collet de Dèze un pont emporté par une inondation

vraiment les photos ne sont pas très réussies, je verrai demain si j'ai le temps de scanner quelques autres que je crois posséder.

C'est ce pont qui est remplacé dans la photo de Cilaos sur Lozère d'antan III.

par cilaos Jeu 27 Aoû - 11:07

Fraissinet a écrit:
ninjamanu a écrit:

au Collet de Dèze un pont emporté par une inondation

vraiment les photos ne sont pas très réussies, je verrai demain si j'ai le temps de scanner quelques autres que je crois posséder.

C'est ce pont qui est remplacé dans la photo de Cilaos sur Lozère d'antan III.

Ce qu'il Fallait Démontrer - Page 10 Non_9010

Bonne mémoire Fraissinet Wink

merde je viens de faire une réponse de Bisounours

par Fraissinet Jeu 27 Aoû - 14:41

Après une réponse de Bisounours, un commentaire de fayot ! Cool

par salazie Jeu 27 Aoû - 17:15

et vlan

par cilaos Jeu 27 Aoû - 17:50

Fraissinet a écrit:Après une réponse de Bisounours, un commentaire de fayot !

Le pet de bisounours, ça sent la guimauve Question

par cilaos Mar 1 Sep - 11:49

par Invité Mer 16 Sep - 15:51

Vu sur l'Hébdo de cette semaine " La Vie du Rail "

Ce qu'il Fallait Démontrer - Page 10 La_vie15

par cilaos Mar 22 Sep - 19:16

Tickets chics

Ce qu'il Fallait Démontrer - Page 10 265_0010

par Invité Sam 8 Jan - 23:44

Maître Goupil a écrit:La Céline, la Louisette, la Marinette, la Lilloise, il n’y en a que pour elles!
Il n’est en effet un mystère pour personne que Gabatch aime la gueuse, de préférence bien charnue, néanmoins pas celle que vous croyez (encore que…), ni même la lambic (encore que également…), mais bien celle en fonte, celle des locomotives à vapeur de même que celles qui vinrent après, les diesels, les électriques.
Il ne s’agira là ni des valeureux Renault VH baptisés iroquois en raison des immenses grilles de protection de leur radiateur frontal, à la peine lorsqu’en couple ils unissent leurs maigres efforts pour arracher le train des internes du lycée Chaptal de Mende, ni de la double traction de Mikado qui emmène l’express Nîmes-Clermont Ferrand, mais bel et bien des Chemins de Fer Départementaux de la Lozère qui parcourent l’une des trois vallées cévenoles, la Vallée Longue pour ne point la nommer, le fameux CéFéDé comme l’appelaient les cévenols ainsi qu’un ami local me le rappelait récemment, la fameuse Compagnie Foutue D’avance comme les mêmes le dénommaient affectueusement avec compassion et néanmoins dépit…
Les Chemins de Fer Départementaux, Compagnie du Vivarais, qui, outre le parent pauvre lozérien, comprenaient le réseau des Charentes et des Deux Sèvres, parent encore plus pauvre, puisqu’il fut mis fin à ses jours en 1950 alors que le CFD de la Lozère devait lui survivre dix huit ans.

Tout avait commencé par une nuit sombre, le long d'une route…
L’idée germa quelque temps avant que d’éclore un beau jour de 1865, le 12 juillet précisément, avec l’adoption de la loi Migneret qui constitue l’acte de naissance des chemins de fer de l’intérêt local et qui consistait à permettre aux départements d’accorder des concessions les plus larges possible permettant les meilleures conditions économiques de fonctionnement des lignes à créer.
A l’Etat qui, dans un souci d’unification, veut imposer la voie normale s’opposent les partisans de la voie étroite et ses coûts réduits malgré les potentiels problèmes de transbordement de charges aux points de raccordement des réseaux (c’est précisément le cas à Ste Cécile d’Andorge).
Une loi en 1871 ouvre la possibilité aux départements limitrophes de se concerter sur la création de liaisons interdépartementales.
C’est avec le nouveau ministre des transports, Charles de Freycinet (déjà lui !), que l’organisation du rail commence à se structurer. D’une part, les lignes d’intérêt général, d’autre part les lignes d’intérêt local concédées au titre de la loi de 1865.
Le réseau ferré d’intérêt local passe ainsi de 2 000 km en 1880 à 18 000 en 1913.
C’est l’arrivée de la première guerre mondiale qui, en raison des destructions, surexploitations, manques de personnels qualifiés, surenchérissement des matières premières (déjà !), marquera le ralentissement avant la fin du développement du réseau ferré secondaire français.
Ceci est en particulier vrai pour la Lozère où la fréquentation du réseau du CFD atteint, en 1913, 132 000 voyageurs et 32 000 tonnes de fret !
Ce niveau, bien plus élevé qu’initialement escompté, avait permis d’envisager très sérieusement des extensions de la ligne de Florac à la fois vers Mende et vers Millau.
Les projets les plus extravagants se font jour à ce moment avec, en apothéose, la création d’une ligne Florac La Garde Guérin visant à relier les 17 habitants de la bourgade médiévale à la civilisation.
Le 4 juin 1878, monsieur de Freycinet propose le classement de 53 lignes d’intérêt local nouvelles dont une de Florac vers Anduze via le col de Fontmort et une autre toujours de Florac vers Millau.
Le 17 juillet 1879 la loi est votée et la ligne de Florac occupe le 153ième rang sur 181 classés.
Un commencement d’exécution amène le rail à St Jean du Gard, arrêté en raison d’absence de crédits.
Las d’attendre, les élus locaux proposent une liaison à voie étroite soit de Florac vers Mende soit vers Ste Cécile d’Andorge. Le franchissement du col de Montmirat, et son coût élevé associé, sonne le glas de la ligne vers Mende.
Beaucoup de polémiques et de désaccords avec l’Etat s’ensuivirent qui firent traîner l’avancement du projet, touchant notamment à la dimension de l’écartement des voies.
L’intervention, à cet égard, de monsieur Jean Monestier, élu local et ministre des transports, fut déterminante à ce moment là.
La durée extrêmement réduite du mandat de ce ministre (37 jours) attire notre attention sur une caractéristique lozérienne qui consiste à voir les choses en petit. Il en sera ainsi également pour la distance de la manifestation (record du monde) de soutien au CFD le 13 janvier 1968 pour différer sa fermeture. Trente mètres furent ainsi parcourus depuis la place du Planet jusqu’à la sous préfecture sur l’esplanade…

Goupil est la qualification ad hoc d'un animal rusé : souvenez vous de Goupil et Isengrin. Pour autant Goupil mériterait son grade (titre?) de Maître s'il avait l'honnêteté, lorsqu'il reprend les phrases d'autres auteurs lues dans leurs livres, d'utiliser les traditionnels guillemets aux fins de citation. D'avance Merci. il en va de même pour l'utilisation de photographies. le moindre des respects serait de citer l'auteur. Par exemple, pour le De Dion 204 et sa remorque 61 en gare de sainte Cécile d'Andorge il s'agit d'un cliché Maurice Tomasini (et non Jean Ricaud comme lu par ailleurs!)
Bien cordialement

par Invité Sam 8 Jan - 23:52

Maître Goupil a écrit:En effet, ces freluquets nous ont fait dérailler!

Les quatre 120+020T Mallet qui furent affectées au CFD de Lozère furent chacune affublées d'un prénom,
La Marinette pour la 325 (1909)
La Céline pour la 323 (1911)
La Louisette pour la 322 (1945)
à l'exception de la 324 (1909), pauvre orpheline abandonnée, qui n'eut jamais de prénom.

Ces machines avaient été étudiées pour présenter une bonne inscription en courbe (plus de la moitié du parcours) d'une part et pour être faiblement agressives envers la voie d'autre part.
Venant de Ste Cécile, les machines avaient eu à grimper la terrible rampe de St Frézal de Ventalon et avaient besoin, assoiffées, de se remplir le gosier.

C'est ce qu'elles faisaient un certain temps à la gare de St Hilaire de Lavit où le fils de la gérante, Odette Serrière (nom de famille que nous retrouverons ultérieurement), avait ramené de l'épicerie locale de André Dussaud le succulent Clinton.

L'épouse de André s'appelait Marinette!

Ce serait génial, Gabatch, si tu pouvais nous trouver une carte du CFD pour bien comprendre les difficultés du parcours.

Pas Saint Hilaire de Lavit mais Saint Privat de Vallongue !

par Invité Dim 9 Jan - 0:06

cilaos a écrit:Celle en couleur au Rouve à l'air d'avoir était prise, le meme
jour que celle en N&B ?

,

Exact : le 22 avril 1965

par Invité Dim 9 Jan - 0:12

Invité a écrit:Bravo Maître Goupil pour ce retour en arrère, ce bel hommage hommage à notre CFD
J'en tombe le cu par terre, à lire tout ça
Si je n'étais pas à l'inauguration, j'aurais pu par contre assister à sa fermeture en 1968, mais j'aurais pas pu
Mon grand regret c'est de ne pas avoir empruntée au moins une seule fois, cette petite ligne ligne Lozérienne
Je me souviens (une image qui me revient) c'était l'été 1967, j'avais pris place dans le Cévénol (autorail panoramique) à destination de Clermont, nous avions marqué l'arrêt en gare de Ste Cécile d'Andorge, sur le quai en face le petit autorail Billard, avec sa remorque à bagages attendait les voyageurs pour Florac
La petite ligne de Florac, navait plus que quelques mois a vivre

Pas le petit Billard mais un des De Dion n°201, 202 ou 204. Le petit Billard A80D n°314 n'avait pas de crochet sous le tampon permettant d'atteler une des remorques à 1 essieu, contrairement à son grand frère de 150 chevaux, le 214 qui lui, en était pourvu.

par Maître Goupil Dim 9 Jan - 22:01

Maître Goupil a écrit:Très largement inspiré de « Le Chemin de Fer Départemental de la Lozère » de Joël ROYER aux Editions du Cabri (2001), au nom prédestiné pour ce pays de chèvres et de vieux boucs (Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ou vivant encore serait toutefois purement fortuite).
Une grande quantité de superbes photos des lieux, des matériels, de l’environnement de l’époque à découvrir.
A mettre sur son chevet, à lire et relire.

Je cite toujours mes sources, l'objet de ce fil n'étant qu'une recherche de mise en valeur d'un patrimoine, maintenant historique, lozérien que je promeus dès que l'occasion s'en présente.
Il visait également à permettre à un grand connaisseur de chemins de fer et à un grand collectionneur lozérien de cartes postales de nous faire profiter de sa connaissance du sujet ainsi que de nous montrer quantité de belles photos et cartes postales.

Concernant l'écriture, ce fut un bel exercice de composition à partir des documents mentionnés ci-dessus.

Maintenant, que quelques erreurs aient pu se glisser, c'est tout à fait possible et je remercie le nouvel intrant, qui a l'air de très bien connaître le sujet, de rectifier ce qui lui semble inexact.
Bienvenue Ceciflo48, tes remarques seront bienvenues.

par Invité Dim 9 Jan - 23:20

Si vous voulez voyager sur le CFD du temps de son exploitation, je vous suggère de vous rendre sur le forum locorevue et dans la rubrique voie libre, de lire le sujet : CFD Lozère ... toute une histoire.
Vous serez toujours à temps de me dire si celà vous intéresse !
A moins que vous ne connaissiez déjà?
Cordialement
Ceciflo48

par Invité Dim 9 Jan - 23:25

Maître Goupil a écrit:
Maître Goupil a écrit:Très largement inspiré de « Le Chemin de Fer Départemental de la Lozère » de Joël ROYER aux Editions du Cabri (2001), au nom prédestiné pour ce pays de chèvres et de vieux boucs (Toute ressemblance avec des personnes ayant existé ou vivant encore serait toutefois purement fortuite).
Une grande quantité de superbes photos des lieux, des matériels, de l’environnement de l’époque à découvrir.
A mettre sur son chevet, à lire et relire.

Je cite toujours mes sources, l'objet de ce fil n'étant qu'une recherche de mise en valeur d'un patrimoine, maintenant historique, lozérien que je promeus dès que l'occasion s'en présente.
Il visait également à permettre à un grand connaisseur de chemins de fer et à un grand collectionneur lozérien de cartes postales de nous faire profiter de sa connaissance du sujet ainsi que de nous montrer quantité de belles photos et cartes postales.

Concernant l'écriture, ce fut un bel exercice de composition à partir des documents mentionnés ci-dessus.

Maintenant, que quelques erreurs aient pu se glisser, c'est tout à fait possible et je remercie le nouvel intrant, qui a l'air de très bien connaître le sujet, de rectifier ce qui lui semble inexact.
Bienvenue Ceciflo48, tes remarques seront bienvenues.

Pour ce qui me concerne, la majorité des photos présentées m'est restée inaccessible (hormis les séries BVA). je suppose un problème informatique ou un format que mon MAC ne lit pas???
Pour ce qui me concerne toujours (!) je n'arrive pas à joindre la moindre photo à mes propos. Là je sais pourquoi : ma propre incompétence technique !

par cilaos Mar 11 Jan - 20:28

kaïou a écrit:
DUF a écrit:Je me régale de voir tant de photos anciennes. Si certains ont des
photos de Jalcreste et de sa gare, du rouve bas et de sa poste, j'en serais ravi de les voir.

Cherche bien,il y en a,et de trés belles

cilaos a écrit:

Gare du Rouve-Jalcreste gare la plus élevée du CFD :

par cilaos Mar 11 Jan - 20:30

cilaos a écrit:
La Rouve-Jalcreste

par Piboule Mar 11 Jan - 20:31

Quand on réalise où ils ont fait passer des trains, avec la force de la foi, la foi toute citoyenne en l'avenir, dans le progrés... Et Merde ! Reveillez-vous Smile

par cilaos Mar 11 Jan - 20:32

cilaos a écrit:Comme nous l'a préciser Me Goupil, ces convois n'étaient que dans un sens : Lozére ~Gard

En gare du Rouve-Jalcreste

En gare de St Hilaire de Lavit

En gare de St Privat de Vallongue

Entre Le Rouve-Jalcreste & le PN du Cros

par cilaos Mar 11 Jan - 20:35

Fraissinet a écrit:
cilaos a écrit:En gare Du Rouve Jalcreste

Regardez moi çà, cette pauv' femme qui essaye de retenir le train dans la pente!

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