Ce qu'il Fallait Démontrer
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Maître Goupil
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:
Seriez vous choquée, belle fée (gore), par mon pétard ?
Je le retire sans coup férir!
En échange, dîtes moi quels sont les points que vous n'avez identifiés.
C'est qu'il y a certes des jeux de mots, mais aussi des clins d'oeil à des membres présents ou passés...je vous ferai l'explication de texte!
il faudrait que je relise, mais pour le moment je n'ai pas trop le temps car mon étudiant préféré va arriver pour le week-end et il faut que je range la maison et que j'achète à manger (un footballeur de 18 ans, ça a toujours faim)
bon week-end !
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Où l’amie rit à mes plaisanteries (il y en a au moins une !).
Myriam, à qui j'envoie le souffle d'une bise, ne se serait-elle pas reconnue ?
Myriam, à qui j'envoie le souffle d'une bise, ne se serait-elle pas reconnue ?
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Où l’austère ogival bannit le joyeux minaret.
La facétieuse Albanie se serait-elle froissée de cette basse attaque anti-cléricale primaire ?
Ou bien aurait-elle préféré cette autre formulation :
Où la joyeuse bougie(du)val bannit l'austère minaret.
La facétieuse Albanie se serait-elle froissée de cette basse attaque anti-cléricale primaire ?
Ou bien aurait-elle préféré cette autre formulation :
Où la joyeuse bougie(du)val bannit l'austère minaret.
Maître Goupil- Membre
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Les gens
Il n’y a pas d’amis qu’au logis, il y en a également dans les bois.
Officiait souvent en assistance aux commandes des locotracteurs diesel, lors des parcours sylvestres du CFD, au côté du légendaire conducteur King Kong, Elie Atger qui, en raison de sa petite taille, était surnommé Lou Manit.
Gabatch lui préférait de beaucoup son épouse, La Manit.
Les liens entre l’amanite et le(s) César(s) sont multiples, ils appellent commentaires :
Ce n’est pas en effet, contrairement à une idée quelquefois répandue, en raison de l’ingestion d’un quelconque champignon vénéneux que César s’affale aux ides de mars (le 22 ), mais bel et bien, selon Suétone, de 23 coups de poignard plantés en son sein par des sénateurs, dont Brutus, qui a toute la confiance de César et qui est le fils de sa maîtresse Servilia (et peut-être de lui-même).
En le voyant, il lui lance en grec (la langue de l'élite romaine) :
« Kai su teknon », ce que les chroniqueurs latins ont traduit par un mot de dépit :
« Tu quoque, mi filii » le fameux toi aussi, mon fils.
Il pourrait s'agir au contraire d'une malédiction à l'adresse du traître au sens de :
« Qu'il t'arrive à toi aussi le même sort !».
Bref, le conflit des générations!
Chaque année, à l’approche de la date anniversaire fatidique, les romains, glacés des froids (la fin de l’hiver, effectivement, est fraîche dans ce pays de gelati) et frémissant de frousse (en un mot, à faire, dans un langage peu élégant, dans leur froc), les romains, donc, sont repris de l’inquiétude de ce parricide.
On retrouve cette inquiétude dans cette locution courante à l’époque : « 22, v’la les ides » !
La transposition de cette dernière en français moderne en a toutefois fortement atténué la portée, ne mettant plus en cause qu’une bonne engueulade, une forte amende et quelques points de permis de conduire !
Les champignons comestibles sont classés ici de (1) à (3) en ordre de qualité croissante.
Les autres, sans note, s'en abstenir absolument!
La connaissance de l'amanite des Césars (3), seigneur des bois (au contraire de la phalloïde, saigneur des bois) remonte, comme son nom l'indique, à l'époque romaine.
Au premier siècle de l'ère chrétienne, Pline l'Ancien (encore lui!) sera le premier a aborder explicitement, quoique très succinctement, les premières notions d'une étude du règne fongique. Il évoquera notamment la confusion possible entre le boletus, nom sous lequel Aristote lui-même connaissait ladite amanite, et d'autres champignons susceptibles d'être vénéneux.
Est-ce ce début de connaissance de la toxicité de certaines espèces qui mènera au premier empoisonnement volontaire de l'histoire au moyen d'un champignon ?
Le plat d'amanites des Césars (qui ne s'appelaient pas ainsi à l'époque, évidemment !) qui empoisonna l'empereur Claude en l'an 54 contenait-il d'autres espèces ?
Le souverain, particulièrement friand d'oronges (leur autre nom), fut peut-être emporté, non par un banal poison, par quelque ciguë dont les conspirateurs de tous bords avaient le secret, mais par quelques amanites phalloïdes (oronge ciguë verte) incorporées dans son plat préféré par sa "chère et tendre" épouse Agrippine.
De quoi la prendre en grippe, non ?
L’on s’abstiendra de consommer, bien qu’elle apparaisse souvent dans les contes de fée, l’amanite tue-mouche, dite fausse oronge.
Violine ne m’en voudra pas (j’espère) de rappeler qu’elle est utilisée comme drogue chez les lapons.
La volvaire soyeuse (3) ne saura, même en dépit de la couleur vert pâle de sa tête, être confondue avec l'amanite, car elle ne pousse que dans les rizières annamites. Un grand classique des cuisines asiatiques.
Que savez vous faire avec les oreilles ? telle est la question qui se pose maintenant.
Si vous avez une oreille de lièvre (1), votre femme se réjouira de disposer également de la queue sans avoir eu à utiliser le moindre sabre !
Si vous avez une oreille de Judas (2), personne ne vous confiera de secret.
Le fameux champignon noir de la cuisine asiatique.
Si vous avez une oreille de chardon (3), dite aussi pleurote du panicaut (pas celui du paniqué qui s’enfuirait à sa vue ni du panigaud qui ne verrait là que champignon de basse extraction), on risque de s’y piquer, mais quel délice !
Ne l’a-t-on surnommé l’oursin des bois ? (hum…hum…)
Si vous avez en revanche une tête de moine (2), il sera prudent de ne pas trop l’exposer en pays parpaillot.
Si vous avez une langue de bœuf (2) (Fistulina hepatica), au goût délicat, votre tête aura tendance à se pencher vers l’avant. Le mot latin hepatica fait référence à l’aspect du champignon qui évoque aussi bien une langue qu’un foie. En effet, le lien est grand entre les deux et il est rare que la langue soit chargée sans que le foie ne le soit.
Si vous avez une vesse de loup géante (2), vous aurez l’impression de prendre des vessies pour des lanternes tant sa dimension, celle de la tête d’une vache, est grande.
20 à 25 kgs, pour les plus grosses, de plaisir vous attendent.
Si vous avez un pied de mouton (2), ce qui vous gênera certainement pour marcher, et que vous avez le pied bleu (3), à la suite d’un coup de fusil malencontreusement tiré, c’est de merveilles que vous emplirez votre poêle.
Il vous faudra être prudents avec ceux qui portent des noms d’autant plus attrayants qu’ils sont dangereux tels le bolet splendide (boletus satanoïdes), la clavaire jolie, la clavaire élégante (un redoutable purgatif au sujet duquel des mycologues peu expérimentés pourraient discerner un certain degré de similitude avec certaines femmes), la gyromitre comestible ou le cortinaire très élégant, mortels tous les deux.
En revanche, certains spécimens de présentation pitoyable peuvent s’avérer d’excellents comestibles, passant du statut de bête à celui de prince charmant, justifiant ainsi l’adage selon lequel l’habit ne ferait pas le moine, j’ai nommé, en premier lieu, la lépiote déguenillée (3) !
Distinguer le vrai du faux n’est pas toujours aisé, ainsi qu’il l’était évoqué ci-dessus avec l’oronge. Il réserve toutefois parfois quelques surprises.
Ainsi du faux mousseron, marasme des oréades (3) qui s’avère de qualité gustative supérieure à l’original, le vrai mousseron, tricholome de la Saint Georges (2).
Il en existe aussi dont le nom correspond effectivement à la capacité de nuisance, tel le cortinaire à odeur de bouc, toxique, mais était-il besoin de le préciser ?
D’autres champignons méritent quelques commentaires à des titres divers.
L’agaric des trottoirs (2), frère de l’agaric compact (le champignon de Paris) (2), est connu pour pousser en ville près des arbres et y développer une force telle qu’ils peuvent faire éclater le bitume des trottoirs. A ne pas confondre avec le gars Rick des trottoirs qui surveille ses protégées capables également de faire exploser, de par les tensions qu’elles génèrent, les bitumes les plus récalcitrants.
La coulemelle, lépiote élevée (2) est connue comme celle qui présente le plus de noms vernaculaires, tous aussi différents les uns des autres, tels que parasol, baguette de tambour, Saint Michel, chevalier bagué, nez de chat, couleuvrée, grisette, champignon à bague, potiron, champignon de blé noir (quand il pousse, en Bretagne, dans les champs de sarrasin)…
Qui dit mieux ?
L’hygrophore pudibond (1) ( Hygrophorus pudorinus) où l’adjectif pudorinus fait référence au rosissement, notamment des lames, du champignon. Ce dernier rosirait donc par pudeur.
Le Lyophyllum connatum (2) où le mot connatum fait allusion au fait que leurs pieds sont connés, c’est à dire issus de la même base. Il faut donc pour les cueillir déconner.
Le Clitocybe odorant (2) n’est pas connu pour ce que des esprits tortueux et libidineux pourraient imaginer, mais bien en tant que condiment culinaire en raison de sa saveur anisée prononcée !
La russule trompeuse (Russula fellea), dite aussi russule de fiel, est non consommable. L’adjectif fellea fait ici allusion à l’odeur fétide de cette espèce, évoquant cependant la compote de pommes (faudrait savoir !).
La pleurote de l’olivier, très toxique, se révèle très reconnaissable car elle est phosphorescente la nuit. Mais que faites vous donc la nuit dans les bois, sauf, peut être, à y écouter les colosses du brame, pas les colosses de Bram (les frères Spanghero) bien sûr ni des sonates de Brahms au fond de l’aven Armand ni même encore les tambours du Bronx (brrr…quelle trouille).
Le tricholome tigré, très toxique, ne doit pas être confondu avec Tricholoma squarrulosum (2), excellent comestible, qui s’en distingue néanmoins aisément par son pied subbulbeux en partie concolore au chapeau et méchuleux dans sa moitié inférieure.
Comment ? Ce n’est pas clair ?
Convaincus ?
Prêts à partir pour la grande aventure de la cueillette, ayant chaussé les bottes, équipés d’un panier et de votre plus beau Laguiole ?
Il serait sans doute judicieux (voire prudent et c’est un nœud femme isthme) de vous adresser à de vrais professionnels tels que ceux que pourrez rencontrer au 12ème week-end mycologique des 4 et 5 Octobre 2008 organisé par le Parc National des Cévennes.
Mais où en étais-je ?
Ah oui, la longueur du trajet laissait le temps à des découvertes sylvestres.
Officiait souvent en assistance aux commandes des locotracteurs diesel, lors des parcours sylvestres du CFD, au côté du légendaire conducteur King Kong, Elie Atger qui, en raison de sa petite taille, était surnommé Lou Manit.
Gabatch lui préférait de beaucoup son épouse, La Manit.
Les liens entre l’amanite et le(s) César(s) sont multiples, ils appellent commentaires :
Ce n’est pas en effet, contrairement à une idée quelquefois répandue, en raison de l’ingestion d’un quelconque champignon vénéneux que César s’affale aux ides de mars (le 22 ), mais bel et bien, selon Suétone, de 23 coups de poignard plantés en son sein par des sénateurs, dont Brutus, qui a toute la confiance de César et qui est le fils de sa maîtresse Servilia (et peut-être de lui-même).
En le voyant, il lui lance en grec (la langue de l'élite romaine) :
« Kai su teknon », ce que les chroniqueurs latins ont traduit par un mot de dépit :
« Tu quoque, mi filii » le fameux toi aussi, mon fils.
Il pourrait s'agir au contraire d'une malédiction à l'adresse du traître au sens de :
« Qu'il t'arrive à toi aussi le même sort !».
Bref, le conflit des générations!
Chaque année, à l’approche de la date anniversaire fatidique, les romains, glacés des froids (la fin de l’hiver, effectivement, est fraîche dans ce pays de gelati) et frémissant de frousse (en un mot, à faire, dans un langage peu élégant, dans leur froc), les romains, donc, sont repris de l’inquiétude de ce parricide.
On retrouve cette inquiétude dans cette locution courante à l’époque : « 22, v’la les ides » !
La transposition de cette dernière en français moderne en a toutefois fortement atténué la portée, ne mettant plus en cause qu’une bonne engueulade, une forte amende et quelques points de permis de conduire !
Les champignons comestibles sont classés ici de (1) à (3) en ordre de qualité croissante.
Les autres, sans note, s'en abstenir absolument!
La connaissance de l'amanite des Césars (3), seigneur des bois (au contraire de la phalloïde, saigneur des bois) remonte, comme son nom l'indique, à l'époque romaine.
Au premier siècle de l'ère chrétienne, Pline l'Ancien (encore lui!) sera le premier a aborder explicitement, quoique très succinctement, les premières notions d'une étude du règne fongique. Il évoquera notamment la confusion possible entre le boletus, nom sous lequel Aristote lui-même connaissait ladite amanite, et d'autres champignons susceptibles d'être vénéneux.
Est-ce ce début de connaissance de la toxicité de certaines espèces qui mènera au premier empoisonnement volontaire de l'histoire au moyen d'un champignon ?
Le plat d'amanites des Césars (qui ne s'appelaient pas ainsi à l'époque, évidemment !) qui empoisonna l'empereur Claude en l'an 54 contenait-il d'autres espèces ?
Le souverain, particulièrement friand d'oronges (leur autre nom), fut peut-être emporté, non par un banal poison, par quelque ciguë dont les conspirateurs de tous bords avaient le secret, mais par quelques amanites phalloïdes (oronge ciguë verte) incorporées dans son plat préféré par sa "chère et tendre" épouse Agrippine.
De quoi la prendre en grippe, non ?
L’on s’abstiendra de consommer, bien qu’elle apparaisse souvent dans les contes de fée, l’amanite tue-mouche, dite fausse oronge.
Violine ne m’en voudra pas (j’espère) de rappeler qu’elle est utilisée comme drogue chez les lapons.
La volvaire soyeuse (3) ne saura, même en dépit de la couleur vert pâle de sa tête, être confondue avec l'amanite, car elle ne pousse que dans les rizières annamites. Un grand classique des cuisines asiatiques.
Que savez vous faire avec les oreilles ? telle est la question qui se pose maintenant.
Si vous avez une oreille de lièvre (1), votre femme se réjouira de disposer également de la queue sans avoir eu à utiliser le moindre sabre !
Si vous avez une oreille de Judas (2), personne ne vous confiera de secret.
Le fameux champignon noir de la cuisine asiatique.
Si vous avez une oreille de chardon (3), dite aussi pleurote du panicaut (pas celui du paniqué qui s’enfuirait à sa vue ni du panigaud qui ne verrait là que champignon de basse extraction), on risque de s’y piquer, mais quel délice !
Ne l’a-t-on surnommé l’oursin des bois ? (hum…hum…)
Si vous avez en revanche une tête de moine (2), il sera prudent de ne pas trop l’exposer en pays parpaillot.
Si vous avez une langue de bœuf (2) (Fistulina hepatica), au goût délicat, votre tête aura tendance à se pencher vers l’avant. Le mot latin hepatica fait référence à l’aspect du champignon qui évoque aussi bien une langue qu’un foie. En effet, le lien est grand entre les deux et il est rare que la langue soit chargée sans que le foie ne le soit.
Si vous avez une vesse de loup géante (2), vous aurez l’impression de prendre des vessies pour des lanternes tant sa dimension, celle de la tête d’une vache, est grande.
20 à 25 kgs, pour les plus grosses, de plaisir vous attendent.
Si vous avez un pied de mouton (2), ce qui vous gênera certainement pour marcher, et que vous avez le pied bleu (3), à la suite d’un coup de fusil malencontreusement tiré, c’est de merveilles que vous emplirez votre poêle.
Il vous faudra être prudents avec ceux qui portent des noms d’autant plus attrayants qu’ils sont dangereux tels le bolet splendide (boletus satanoïdes), la clavaire jolie, la clavaire élégante (un redoutable purgatif au sujet duquel des mycologues peu expérimentés pourraient discerner un certain degré de similitude avec certaines femmes), la gyromitre comestible ou le cortinaire très élégant, mortels tous les deux.
En revanche, certains spécimens de présentation pitoyable peuvent s’avérer d’excellents comestibles, passant du statut de bête à celui de prince charmant, justifiant ainsi l’adage selon lequel l’habit ne ferait pas le moine, j’ai nommé, en premier lieu, la lépiote déguenillée (3) !
Distinguer le vrai du faux n’est pas toujours aisé, ainsi qu’il l’était évoqué ci-dessus avec l’oronge. Il réserve toutefois parfois quelques surprises.
Ainsi du faux mousseron, marasme des oréades (3) qui s’avère de qualité gustative supérieure à l’original, le vrai mousseron, tricholome de la Saint Georges (2).
Il en existe aussi dont le nom correspond effectivement à la capacité de nuisance, tel le cortinaire à odeur de bouc, toxique, mais était-il besoin de le préciser ?
D’autres champignons méritent quelques commentaires à des titres divers.
L’agaric des trottoirs (2), frère de l’agaric compact (le champignon de Paris) (2), est connu pour pousser en ville près des arbres et y développer une force telle qu’ils peuvent faire éclater le bitume des trottoirs. A ne pas confondre avec le gars Rick des trottoirs qui surveille ses protégées capables également de faire exploser, de par les tensions qu’elles génèrent, les bitumes les plus récalcitrants.
La coulemelle, lépiote élevée (2) est connue comme celle qui présente le plus de noms vernaculaires, tous aussi différents les uns des autres, tels que parasol, baguette de tambour, Saint Michel, chevalier bagué, nez de chat, couleuvrée, grisette, champignon à bague, potiron, champignon de blé noir (quand il pousse, en Bretagne, dans les champs de sarrasin)…
Qui dit mieux ?
L’hygrophore pudibond (1) ( Hygrophorus pudorinus) où l’adjectif pudorinus fait référence au rosissement, notamment des lames, du champignon. Ce dernier rosirait donc par pudeur.
Le Lyophyllum connatum (2) où le mot connatum fait allusion au fait que leurs pieds sont connés, c’est à dire issus de la même base. Il faut donc pour les cueillir déconner.
Le Clitocybe odorant (2) n’est pas connu pour ce que des esprits tortueux et libidineux pourraient imaginer, mais bien en tant que condiment culinaire en raison de sa saveur anisée prononcée !
La russule trompeuse (Russula fellea), dite aussi russule de fiel, est non consommable. L’adjectif fellea fait ici allusion à l’odeur fétide de cette espèce, évoquant cependant la compote de pommes (faudrait savoir !).
La pleurote de l’olivier, très toxique, se révèle très reconnaissable car elle est phosphorescente la nuit. Mais que faites vous donc la nuit dans les bois, sauf, peut être, à y écouter les colosses du brame, pas les colosses de Bram (les frères Spanghero) bien sûr ni des sonates de Brahms au fond de l’aven Armand ni même encore les tambours du Bronx (brrr…quelle trouille).
Le tricholome tigré, très toxique, ne doit pas être confondu avec Tricholoma squarrulosum (2), excellent comestible, qui s’en distingue néanmoins aisément par son pied subbulbeux en partie concolore au chapeau et méchuleux dans sa moitié inférieure.
Comment ? Ce n’est pas clair ?
Convaincus ?
Prêts à partir pour la grande aventure de la cueillette, ayant chaussé les bottes, équipés d’un panier et de votre plus beau Laguiole ?
Il serait sans doute judicieux (voire prudent et c’est un nœud femme isthme) de vous adresser à de vrais professionnels tels que ceux que pourrez rencontrer au 12ème week-end mycologique des 4 et 5 Octobre 2008 organisé par le Parc National des Cévennes.
Mais où en étais-je ?
Ah oui, la longueur du trajet laissait le temps à des découvertes sylvestres.
Maître Goupil- Membre
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Points : 6392
Date d'inscription : 26/08/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Et le fameux lentin des chênes, le chitaqué cévenol (orthographe non garantie), excellent en terrine (note inconnue, mais un authentique plaisir gustatif).
Maître Goupil- Membre
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Points : 6392
Date d'inscription : 26/08/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Le chiitaké orignaire du pays de Kaïo.
kaïou- Membre trop actif
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Points : 9815
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Sans oublier la tombe d'un soldat Huns nommé Rôle, facile à repérer car il y a un panneau "ci-git Rôle".
Par contre le long des buis s'amassent les sauterelles grises, un animal fort curieux qui reste en grappes et à qui il convient de sectionner les pieds afin qu'il rejoigne votre panier.
Pendant ce temps le lac se terre, délicieux derrière les ramûres.
Est-ce la cuisson dans l'huile qui le fait farineux ?
Le boudin aux pommes, sanguin et le riz créole safrané ?
Il existe aussi des rustres dans les bois qui vous disent au moment où il pissent "à quand" ?
Par contre le long des buis s'amassent les sauterelles grises, un animal fort curieux qui reste en grappes et à qui il convient de sectionner les pieds afin qu'il rejoigne votre panier.
Pendant ce temps le lac se terre, délicieux derrière les ramûres.
Est-ce la cuisson dans l'huile qui le fait farineux ?
Le boudin aux pommes, sanguin et le riz créole safrané ?
Il existe aussi des rustres dans les bois qui vous disent au moment où il pissent "à quand" ?
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11073
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
arghhh ! les ides c'est pas le 22, c'est le 15 !!! (du moins en mars, mai, juillet et octobre. les autres mois c'est le 13)
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Ah! il y en a au moins une qui suit!
Laisse moi toutefois te dire avant que l'amor, fée, ne te prenne dans ses bras pour d'inénarrables aventures, que ta contestation de la date des ides remet en cause l'origine de l'étrange locution 22, v'la les ides!
Alors qu'as tu à répondre à celà?
Laisse moi toutefois te dire avant que l'amor, fée, ne te prenne dans ses bras pour d'inénarrables aventures, que ta contestation de la date des ides remet en cause l'origine de l'étrange locution 22, v'la les ides!
Alors qu'as tu à répondre à celà?
Maître Goupil- Membre
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Points : 6392
Date d'inscription : 26/08/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
CQFD :
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3094
ides, nom féminin :
Dans le calendrier romain, correspond au quinzième jour des mois de mars, mai, juillet, octobre
& au treizième jour des autres mois
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3094
ides, nom féminin :
Dans le calendrier romain, correspond au quinzième jour des mois de mars, mai, juillet, octobre
& au treizième jour des autres mois
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Aux orties, les ides!
Et revenons aux notres, celles du CFD qui avaient amené l'administration dudit chemin de fer à procéder à l'épandage d'un herbicide qui s'était vite transformé, le goût salé du produit aidant, en chévricide!!!
La suite, Maître Goupil, la suite!
Et revenons aux notres, celles du CFD qui avaient amené l'administration dudit chemin de fer à procéder à l'épandage d'un herbicide qui s'était vite transformé, le goût salé du produit aidant, en chévricide!!!
La suite, Maître Goupil, la suite!
Fraissinet- Membre trop actif
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Age : 124
Points : 9013
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Punaise l'herbicide cenecefeu, je me planque En tout état de cause il partait de la gare de Beaucaire !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Bravo Maître Goupil pour ce retour en arrère, ce bel hommage hommage à notre CFD
J'en tombe le cu par terre, à lire tout ça
Si je n'étais pas à l'inauguration, j'aurais pu par contre assister à sa fermeture en 1968, mais j'aurais pas pu
Mon grand regret c'est de ne pas avoir empruntée au moins une seule fois, cette petite ligne ligne Lozérienne
Je me souviens (une image qui me revient) c'était l'été 1967, j'avais pris place dans le Cévénol (autorail panoramique) à destination de Clermont, nous avions marqué l'arrêt en gare de Ste Cécile d'Andorge, sur le quai en face le petit autorail Billard, avec sa remorque à bagages attendait les voyageurs pour Florac
La petite ligne de Florac, navait plus que quelques mois a vivre
J'en tombe le cu par terre, à lire tout ça
Si je n'étais pas à l'inauguration, j'aurais pu par contre assister à sa fermeture en 1968, mais j'aurais pas pu
Mon grand regret c'est de ne pas avoir empruntée au moins une seule fois, cette petite ligne ligne Lozérienne
Je me souviens (une image qui me revient) c'était l'été 1967, j'avais pris place dans le Cévénol (autorail panoramique) à destination de Clermont, nous avions marqué l'arrêt en gare de Ste Cécile d'Andorge, sur le quai en face le petit autorail Billard, avec sa remorque à bagages attendait les voyageurs pour Florac
La petite ligne de Florac, navait plus que quelques mois a vivre
Invité- Invité
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
super gabatch!
kaïou- Membre trop actif
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Points : 9815
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:Suite...
La ligne est ouverte le 24 juillet 1909, inaugurée officiellement le 8 août 2009 dans des voitures salons prêtées par le CFD, la livraison de matériels neufs par les établissements Decauville ayant pris quelque retard, fêtée, comme il se doit, à Florac le 19 septembre 1909.
Un gigantesque banquet est organisé sur la place de l’esplanade à cette occasion en l’honneur de Jean Monestier.
L'histoire de la carte postale que nous montre Gabatch (merci) est extraordinaire, car en réalité il n'y eut bien sûr qu'un seul banquet sur l'esplanade le 19 septembre qui est, de façon malicieuse, glissé sur la carte en se référant à la date de l'inauguration du 8 août.
En fait, le démarrage avait pris tant de retard, constructions, matériels, recrutements et atermoiements successifs, qu'il fut décidé de bousculer les choses.
Cette carte postale est ainsi le reflet du grand cafouillage médiatique qui a précédé le lancement du CFD!
J'ai beau regarder, je ne vois pas Gabatch sur la carte postale!
En revanche, vous admirerez, avec respect, la dimension des moustaches de Mr Monestier!
Maître Goupil- Membre
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître vous risquez pas de me voir j'étais sous la table !
Invité- Invité
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Le service de ce gigantesque banquet fut assuré par des garçons tout le temps en train de courir d'un côté à l'autre de la place.
Aussi les surnomma-t-on les Globe trotteurs.
Aussi les surnomma-t-on les Globe trotteurs.
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Le PC de Maître Goupil étant aussi vieux que lui (19 ème siècle), il fera l'objet d'un échange standard cette fin de semaine à Carouf.
La suite du CFD, donc, à partir de lundi...
La suite du CFD, donc, à partir de lundi...
Maître Goupil- Membre
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Date d'inscription : 26/08/2007
Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Il était temps que tu reviennes mon cher ami Gabatch pour clouer le bec à ces petits..........(Gamins Freyssinet compris) qui veulent rouler leur science sur le CFD
Seul un type, spécialiste comme toi peux leur dire l'histoire et non la refaire à leur sauce
Au plaisir de te suivre dans ce roman
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baboulaa- Membre trop actif
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Re: Ce qu'il Fallait Démontrer
Maître Goupil a écrit:Le PC de Maître Goupil étant aussi vieux que lui (19 ème siècle), il fera l'objet d'un échange standard cette fin de semaine à Carouf.
La suite du CFD, donc, à partir de lundi...
y a que le PC qui as besoin d'un changement vieux gribou ?????
baboulaa- Membre trop actif
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