Le café LITTERAIRE
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Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Je viens de finir un polar qu'une copine voulait absolument me faire connaître (H Coben). Sinon, je "révise" vu que je "retrouve" en rangeant un peu ma bibliothèque..Werber et son encyclopédie "du Savoir relatif et absolu", "en Cevennes avec les Bergers" de P Clément, ou "Crème et Chatiment" (les mémoires d'un entarteur). En même temps, je découvre "Arrière-Pensées d'un Paresseux", de JKJérome !
Le neurone est poussif, en ce moment, mais je suis tentée par le Paasilinna que vous avez recommandé, et vais me le faire envoyer par la Fnac ! bonnes lectures à vous !
Le neurone est poussif, en ce moment, mais je suis tentée par le Paasilinna que vous avez recommandé, et vais me le faire envoyer par la Fnac ! bonnes lectures à vous !
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
Harlan Coben, c'est bon en règle générale.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Oui, l'énigme de Corben est bien construit. Elle m'a passé aussi un Fred Vargas...il s'agit d'une femme du CNRS qui a choisi ce pseudo pour écrire...
En polars, je possède une mine d'Hadley Chase et Ellery Queen, qui appartenaient à mon père, ainsi qu'une collection de la Série Noire où je pioche de temps en temps.
En polars, je possède une mine d'Hadley Chase et Ellery Queen, qui appartenaient à mon père, ainsi qu'une collection de la Série Noire où je pioche de temps en temps.
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
je lis beaucoup en moyenne un livre par semaine et comme en ce moment j'ai ma tocade polar je n'en parle pas car ce n'est pas de la très haute littérature mais comme Cilaos je prends note des bouquins que vous avez lus.
salazie- Membre actif
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Re: Le café LITTERAIRE
salazie a écrit:je lis beaucoup en moyenne un livre par semaine et comme en ce moment j'ai ma tocade polar je n'en parle pas car ce n'est pas de la très haute littérature mais comme Cilaos je prends note des bouquins que vous avez lus.
Je suis comme toi, je lis de tout, surtout des polars qui, à mon avis ne doivent pas être considérés comme de la "sous" littérature. C'est un genre à part entière, et comme dans les autres styles, il y en a des bons et des moins bons.
Si vous avez l'occasion, lisez les romans de Joe R. Lansdale, ils sont biens. Dans le style de Harlan Coben, il y a John Grisham. Des histoires sur fond de procès, avec souvent des avocats comme héros. Il y a toujours un bon suspens. Plusieurs de ses bouquins ont été ensuite des films a succès.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
J'attaque "Sous les vents de Neptune". Je viens de finir "Coule la seine", un petit recueil de 3 enquêtes d'Adamsberg? Pas mal mais pas fondamental. On découvre que c'est la source de la siganture d'un membre connu de site : "vous croyez que je ne fous rien sous prétexte que je ne fous rien. La vérité n'est pas si simple !".Colline a écrit: Oui, l'énigme de Corben est bien construit. Elle m'a passé aussi un Fred Vargas...il s'agit d'une femme du CNRS qui a choisi ce pseudo pour écrire...
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Après le polar de Vargas (Sans Feu ni Lieu) dévoré en 2 jours, j'ai "attaqué" Les Piliers de la Terre" de K Follet...l'histoire se passe dans l'Angleterre du XIIe siècle, une épopée romanesque sur fond d'un travail d'historien..passionnant, je laisserais bien tout en rade pour m'y jeter dessus.. !! un pavé de 1000 pages, comme je les aime...
J'ai aussi reçu ce matin "le bestial serviteur etc.." donc...ça fera pour quelques jours..!
J'ai aussi reçu ce matin "le bestial serviteur etc.." donc...ça fera pour quelques jours..!
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
J'ai des références.On découvre que c'est la source de la signature d'un membre connu de site : "vous croyez que je ne fous rien sous prétexte que je ne fous rien. La vérité n'est pas si simple !".
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Sous les vents de Neptune
Fred Vargas
Editions Viviane Hamy ou en poche J’ai lu
Un de ceux que j’ai préféré. L’histoire a plusieurs tiroirs et se déroule entre la France et le Québec mais on n’en perd jamais le fil. Vargas profite d’un déplacement au Canada pour nous promener dans le vocabulaire et dans quelques paysages québecquois, notamment au lac de Pink à Gatineau*, où il y a parait-il une seule espèce de poisson, qui plus est très particulière. C’est aussi l’intérêt des bouquins de cet auteur, car au delà de ses intrigues policières bien menées, c’est l’occasion de découvrir des morceaux d’histoire ou de géographie assez peu connus.
* : Nicole en sais peut être plus ?
Fred Vargas
Editions Viviane Hamy ou en poche J’ai lu
Un de ceux que j’ai préféré. L’histoire a plusieurs tiroirs et se déroule entre la France et le Québec mais on n’en perd jamais le fil. Vargas profite d’un déplacement au Canada pour nous promener dans le vocabulaire et dans quelques paysages québecquois, notamment au lac de Pink à Gatineau*, où il y a parait-il une seule espèce de poisson, qui plus est très particulière. C’est aussi l’intérêt des bouquins de cet auteur, car au delà de ses intrigues policières bien menées, c’est l’occasion de découvrir des morceaux d’histoire ou de géographie assez peu connus.
* : Nicole en sais peut être plus ?
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Juste pour pouvoir poster ici, j'ai l'ai relu en vitesse, 10 ans après la première fois.
C'est gentil si on aime bien l'atmosphère supposée du moyen age en France.
Une grosse entreprise de technologie US trouve le moyen d'envoyer un groupe de scientifique dans le passé pour une opération de sauvetage qui dérape à toute allure.
Entre autre un lutte entre scientifiques et entrepreneurs sans vergogne et une découverte de la violence moyennageuse.
Ca mange pas de pain et ça distrait.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
3 mois que je suis sur celui là, en règle générale c'est pas bon signe.
3 groupes de gens très différents (ouvriers, maffieux ...) spoliés par un millionnaire malhonnête et insupportable s'allie plus ou moins pour essayer de récupérer leurs fonds en le volant à leur tour pour certains, en projetant de l'enlever pour d'autres.
Apparemment le ressort c'est qu'ils ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions, du coup c'est censé être drole mais j'ai du mal.
3 groupes de gens très différents (ouvriers, maffieux ...) spoliés par un millionnaire malhonnête et insupportable s'allie plus ou moins pour essayer de récupérer leurs fonds en le volant à leur tour pour certains, en projetant de l'enlever pour d'autres.
Apparemment le ressort c'est qu'ils ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions, du coup c'est censé être drole mais j'ai du mal.
Raoul- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
en vente dans toutes les (bonnes)librairies
kaïou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
De Michael Crichton, j’en ai lu pas mal : Le monde perdu et Jurassic parc, Prisonniers du temps, La variété Andromède … Mon préféré est La proie :
Julia dirige Xymos, une société de la Silicon vallez qui fabrique des nanoparticules, robots infiniment petits et destinés à la recherche militaire. Son comportement devient étrange. Elle s’absente souvent, se cache pour téléphoner, se désintéresse de son bébé, prononce des phrases incohérentes… Jack, son mari, veut comprendre. Chercheur en informatique, il se fait embaucher par Xymos comme consultant. Dans un curieux complexe technologique au cœur du Nevada, il va découvrir jusqu’où peut aller le génie et la folie des scientifiques. Il devra affronter un prédateur que nul n’avait jusque-là imaginé.
Un bon suspens au cœur de la physique quantique.
Julia dirige Xymos, une société de la Silicon vallez qui fabrique des nanoparticules, robots infiniment petits et destinés à la recherche militaire. Son comportement devient étrange. Elle s’absente souvent, se cache pour téléphoner, se désintéresse de son bébé, prononce des phrases incohérentes… Jack, son mari, veut comprendre. Chercheur en informatique, il se fait embaucher par Xymos comme consultant. Dans un curieux complexe technologique au cœur du Nevada, il va découvrir jusqu’où peut aller le génie et la folie des scientifiques. Il devra affronter un prédateur que nul n’avait jusque-là imaginé.
Un bon suspens au cœur de la physique quantique.
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
Train perdu wagon mort
Jean-Bernard Pouy
Editions Points (poche), 6€
Très court huis clos de 140 pages. En route vers la capitale de Zoldavie, un pays anciennement partie du bloc de l’est - probablement enclavé entre la Syldavie et la Bordurie - un train traverse une grande plaine. La vitesse diminue progressivement, jusqu’à l’arrêt. Descendant du wagon les passagers découvrent que celui-ci a été détaché et qu’ils sont seuls. Les heures passent et la tension monte peu à peu. Les passagers sont coupés du monde, leur isolement n’étant troublé que par de rares survols d’avions militaires. Quelques uns décident de partir vers la gare suivante mais ne reviennent pas.
C’est livre consacré à l’inquiétude, à la tension et à la paranoïa qui s’installent peu à peu dans ce genre de circonstances dans un groupe isolé, séparé brusquement du fil normal des évènements. Chacun réagit différemment, les personnalités profondes se dévoilent. Bien écrit, plus en suggestion qu’en longs développements, seule la fin expédiée en 2 pages est déroutante. Chacun y trouvera son explication, ou une légère frustration.
Jean-Bernard Pouy
Editions Points (poche), 6€
Très court huis clos de 140 pages. En route vers la capitale de Zoldavie, un pays anciennement partie du bloc de l’est - probablement enclavé entre la Syldavie et la Bordurie - un train traverse une grande plaine. La vitesse diminue progressivement, jusqu’à l’arrêt. Descendant du wagon les passagers découvrent que celui-ci a été détaché et qu’ils sont seuls. Les heures passent et la tension monte peu à peu. Les passagers sont coupés du monde, leur isolement n’étant troublé que par de rares survols d’avions militaires. Quelques uns décident de partir vers la gare suivante mais ne reviennent pas.
C’est livre consacré à l’inquiétude, à la tension et à la paranoïa qui s’installent peu à peu dans ce genre de circonstances dans un groupe isolé, séparé brusquement du fil normal des évènements. Chacun réagit différemment, les personnalités profondes se dévoilent. Bien écrit, plus en suggestion qu’en longs développements, seule la fin expédiée en 2 pages est déroutante. Chacun y trouvera son explication, ou une légère frustration.
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
Carthago (BD)
Scénario Bec, dessin Henninot
Tome 1 : Le lagon de Fortuna
Tome 2 : L’Abysse Challenger
Editions Humanoïdes associés
L’histoire commence en Aveyron, au lac du barrage de Sarrans sur la Truyère, où des plongeurs zoologues observent des brochets de plus de 2 metres et des écrevisses géantes. Un écosystème particulier est découvert dans le lac. En même temps, dans une région de fosse abyssale, les ouvriers d’une plate-forme pétrolière percent, lors d’un forrage, un machélodon, une grotte sous-marine immense. A peine le temps d’entrevoir quelques poissons abyssaux qu’un des plongeurs se fait croquer par un mégalodon carcharodon, tout droit sorti de la préhistoire. En Bretagne, des centaines de dauphins s'échouent sur les plages.
Après Sanctuaire, Christophe Bec se spécialise dans la BD des grands fonds et des grands mystères. Carthago ouvre plusieurs sous-histoires, de la cryptozoologie à l’Atlantide, de l’Aveyron à l’Ethiopie, des fosses abyssales aux sommets du Tibet. La découverte d’espèces non disparues provoque l’ire d’une grande compagnie pétrolière qui risque de perdre son chantier. En même temps, un milliardaire use de procédés pour le moins persuasifs pour s’assurer le concours de scientifiques spécialistes de la faune marine. Le scénario très riche reste clair car développé en 56 pages. Les changements de lieu et d’ambiance sont fluides. Henninot au dessin enchaine les scènes avec beaucoup de réalisme. Si les extèrieurs sont réussis, il excelle à rendre l’ambiance si oppressante des grands fonds marins.
C’est une des meilleurs série du moment, mais il faut être patient, des années s’écoulent entre la parution de chaque tome.
Scénario Bec, dessin Henninot
Tome 1 : Le lagon de Fortuna
Tome 2 : L’Abysse Challenger
Editions Humanoïdes associés
L’histoire commence en Aveyron, au lac du barrage de Sarrans sur la Truyère, où des plongeurs zoologues observent des brochets de plus de 2 metres et des écrevisses géantes. Un écosystème particulier est découvert dans le lac. En même temps, dans une région de fosse abyssale, les ouvriers d’une plate-forme pétrolière percent, lors d’un forrage, un machélodon, une grotte sous-marine immense. A peine le temps d’entrevoir quelques poissons abyssaux qu’un des plongeurs se fait croquer par un mégalodon carcharodon, tout droit sorti de la préhistoire. En Bretagne, des centaines de dauphins s'échouent sur les plages.
Après Sanctuaire, Christophe Bec se spécialise dans la BD des grands fonds et des grands mystères. Carthago ouvre plusieurs sous-histoires, de la cryptozoologie à l’Atlantide, de l’Aveyron à l’Ethiopie, des fosses abyssales aux sommets du Tibet. La découverte d’espèces non disparues provoque l’ire d’une grande compagnie pétrolière qui risque de perdre son chantier. En même temps, un milliardaire use de procédés pour le moins persuasifs pour s’assurer le concours de scientifiques spécialistes de la faune marine. Le scénario très riche reste clair car développé en 56 pages. Les changements de lieu et d’ambiance sont fluides. Henninot au dessin enchaine les scènes avec beaucoup de réalisme. Si les extèrieurs sont réussis, il excelle à rendre l’ambiance si oppressante des grands fonds marins.
C’est une des meilleurs série du moment, mais il faut être patient, des années s’écoulent entre la parution de chaque tome.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Le village de l’allemand ou le journal des frères Schiller
Boualem Sansal
Editions Gallimard
Rachel, prénom issu de Rachid-Helmut, et Malrik, de Malek-Ulrich sont les fils de l’algérienne Aicha et de l’allemand Hans Schiller. Ils vivent en France, chez leur oncle, dans une cité ZUS, zone urbaine sensible. Les choses vont bien pour Rachel, bon travail et bon mariage. C’est autre chose pour Malrik, qui vivote avec ses copains à travers les barres d’immeubles. Leur vie bascule le jour ou ils apprennent que leurs parents ont été assassinés dans leur village du fin fond de l’Algérie, par les égorgeurs islamistes du GIA. Rachel entreprend alors des recherches sur son père. Il découvre que celui-ci était chimiste et capitaine SS pendant la deuxième guerre mondiale. A travers son livret militaire, il suit ses affectations à Majdanek, Auschwitz, Buchenwald. A peu près ignorant de l’holocauste, la révélation du passé de criminel de guerre de son père qui a pu se glisser entre les mailles du filet en 1945 pour entrer au service de l’Egypte de Nasser puis du FLN algérien, est un véritable traumatisme. Il endosse petit à petit la culpabilité paternelle, il perd son ménage, son foyer, son travail et la raison, et va jusqu’à s’exécuter par asphyxie au gaz d’échappement, vêtu d’un pyjama rayé, pour expier les fautes paternelles. Il laisse son journal à son frère Malrik qui va en faire une lecture très actuelle, établissant un parallèle entre les nazis d’hier et les islamistes d’aujourd’hui, entre les camps de concentration et les cités enfermées sous l’autorité d’imams et d’émirs barbus. Livre dur et courageux qui met dans le même sac les génocidaires des prétendues races inférieures d’hier avec nos séides contemporains d’Allah, ceux qui seront chargés de convertir les infidèles ou de les tuer, les juifs, les chrétiens, les communistes, les laïcs, les homosexuels, les intellectuels, les femmes maquillées ... « A ce train dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles ». La comparaison est d’autant plus renforcée que l’auteur consacre de longues lignes à l’univers concentrationnaire dans lequel a servi Hans Schiller. On pense alors aux exécutions barbares et publiques pratiquées dans les stades par les talibans de Kaboul. Cette lecture suscite d’inquiétantes images d’avenir.
Par contre, l'auteur commet une impardonnable faute en matière de construction maritime, faisant naviguer des boutres sur le Nil, alors qu'il s'agit des felouques. Vous auriez rectifié de vous-même.
Boualem Sansal
Editions Gallimard
Rachel, prénom issu de Rachid-Helmut, et Malrik, de Malek-Ulrich sont les fils de l’algérienne Aicha et de l’allemand Hans Schiller. Ils vivent en France, chez leur oncle, dans une cité ZUS, zone urbaine sensible. Les choses vont bien pour Rachel, bon travail et bon mariage. C’est autre chose pour Malrik, qui vivote avec ses copains à travers les barres d’immeubles. Leur vie bascule le jour ou ils apprennent que leurs parents ont été assassinés dans leur village du fin fond de l’Algérie, par les égorgeurs islamistes du GIA. Rachel entreprend alors des recherches sur son père. Il découvre que celui-ci était chimiste et capitaine SS pendant la deuxième guerre mondiale. A travers son livret militaire, il suit ses affectations à Majdanek, Auschwitz, Buchenwald. A peu près ignorant de l’holocauste, la révélation du passé de criminel de guerre de son père qui a pu se glisser entre les mailles du filet en 1945 pour entrer au service de l’Egypte de Nasser puis du FLN algérien, est un véritable traumatisme. Il endosse petit à petit la culpabilité paternelle, il perd son ménage, son foyer, son travail et la raison, et va jusqu’à s’exécuter par asphyxie au gaz d’échappement, vêtu d’un pyjama rayé, pour expier les fautes paternelles. Il laisse son journal à son frère Malrik qui va en faire une lecture très actuelle, établissant un parallèle entre les nazis d’hier et les islamistes d’aujourd’hui, entre les camps de concentration et les cités enfermées sous l’autorité d’imams et d’émirs barbus. Livre dur et courageux qui met dans le même sac les génocidaires des prétendues races inférieures d’hier avec nos séides contemporains d’Allah, ceux qui seront chargés de convertir les infidèles ou de les tuer, les juifs, les chrétiens, les communistes, les laïcs, les homosexuels, les intellectuels, les femmes maquillées ... « A ce train dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles ». La comparaison est d’autant plus renforcée que l’auteur consacre de longues lignes à l’univers concentrationnaire dans lequel a servi Hans Schiller. On pense alors aux exécutions barbares et publiques pratiquées dans les stades par les talibans de Kaboul. Cette lecture suscite d’inquiétantes images d’avenir.
Par contre, l'auteur commet une impardonnable faute en matière de construction maritime, faisant naviguer des boutres sur le Nil, alors qu'il s'agit des felouques. Vous auriez rectifié de vous-même.
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
Colline a écrit:Après le polar de Vargas (Sans Feu ni Lieu) dévoré en 2 jours, j'ai "attaqué" Les Piliers de la Terre" de K Follet...l'histoire se passe dans l'Angleterre du XIIe siècle, une épopée romanesque sur fond d'un travail d'historien..passionnant, je laisserais bien tout en rade pour m'y jeter dessus.. !! un pavé de 1000 pages, comme je les aime...
J'ai aussi reçu ce matin "le bestial serviteur etc.." donc...ça fera pour quelques jours..!
Je l'ai lu il n'y a pas longtemps, je l'ai "dévoré" en deux jours, je lis très vite il faut dire, j'ai consacré deux heures deux soirs de suite. Enfin peut-être trois jours, mais disons que ça n'a pas traîné. C'est super!
Re: Le café LITTERAIRE
Raoul a écrit:
Juste pour pouvoir poster ici, j'ai l'ai relu en vitesse, 10 ans après la première fois.
C'est gentil si on aime bien l'atmosphère supposée du moyen age en France.
Une grosse entreprise de technologie US trouve le moyen d'envoyer un groupe de scientifique dans le passé pour une opération de sauvetage qui dérape à toute allure.
Entre autre un lutte entre scientifiques et entrepreneurs sans vergogne et une découverte de la violence moyennageuse.
Ca mange pas de pain et ça distrait.
Tiens c'est marrant, celui là aussi je l'ai lu il n'y a pas longtemps et j'ai bien aimé aussi, pas pareil que Ken Folett avec ses piliers de la terre, mais vraiment ça se lit bien aussi.
Re: Le café LITTERAIRE
Interdit à toute femme et à toute femelle
Christophe Ono-Dit-Bio
Editions Plon (grand format) ou Pocket (poche)
Octave, Paul, Ralph et Gabriel sont quatre copains. Ils croquent la vie, facile car ils sont aisés, à pleine dents, et consomment des filles comme d’autres vont au fast-food. Ils multiplient les fêtes et les orgies et leur vision des rapports humains et avant tout uniquement charnelle, partageant parfois la même partenaire. Jusqu’au jour ou l’un d’entre eux tombe amoureux d’une fille, Faustine, enceinte du copain. Le mental va alors prendre le pas sur le physique, le spirituel sur le matériel. Une fuite et une course poursuite s’engage alors, mais pas n’importe où. Octave, le futur père mais qui ne le sait pas, coupe toute liaison et se réfugie sur le mont Athos dans la mer Egée, l’île de la mère de Jésus, bastion de l’orthodoxie la plus orthodoxe, d’ailleurs interdit à tout être femelle. De monastère en skites, de skite en kellias, Gabriel, chargé de l’annonciation, va parcourir tous les refuges monastiques, des ermitages les plus isolés du désert, aux bâtiments les plus opulents.
Le livre démarre tambour battant sur des scènes chaudes, érotiques, avec abondance de descriptions des corps féminins, tous plus plantureux les uns que les autres. Puis, petit à petit, on passe de cette ambiance orgiaque dont on se sature vite, à des horizons où règnent l’austérité, qu’elle soit sexuelle, alimentaire ou matérielle. Et la lecture devient reposante, à la sérénité communicative. On apprend plein de chose sur ces moines orthodoxes, héritiers des premiers ermites chrétiens, stylites ou anachorètes. Mais le roman fait aussi une bonne place à l’humour et au suspense, car certains religieux orthodoxes du mont Athos ont des projets bien peu catholiques.
Christophe Ono-Dit-Bio
Editions Plon (grand format) ou Pocket (poche)
Octave, Paul, Ralph et Gabriel sont quatre copains. Ils croquent la vie, facile car ils sont aisés, à pleine dents, et consomment des filles comme d’autres vont au fast-food. Ils multiplient les fêtes et les orgies et leur vision des rapports humains et avant tout uniquement charnelle, partageant parfois la même partenaire. Jusqu’au jour ou l’un d’entre eux tombe amoureux d’une fille, Faustine, enceinte du copain. Le mental va alors prendre le pas sur le physique, le spirituel sur le matériel. Une fuite et une course poursuite s’engage alors, mais pas n’importe où. Octave, le futur père mais qui ne le sait pas, coupe toute liaison et se réfugie sur le mont Athos dans la mer Egée, l’île de la mère de Jésus, bastion de l’orthodoxie la plus orthodoxe, d’ailleurs interdit à tout être femelle. De monastère en skites, de skite en kellias, Gabriel, chargé de l’annonciation, va parcourir tous les refuges monastiques, des ermitages les plus isolés du désert, aux bâtiments les plus opulents.
Le livre démarre tambour battant sur des scènes chaudes, érotiques, avec abondance de descriptions des corps féminins, tous plus plantureux les uns que les autres. Puis, petit à petit, on passe de cette ambiance orgiaque dont on se sature vite, à des horizons où règnent l’austérité, qu’elle soit sexuelle, alimentaire ou matérielle. Et la lecture devient reposante, à la sérénité communicative. On apprend plein de chose sur ces moines orthodoxes, héritiers des premiers ermites chrétiens, stylites ou anachorètes. Mais le roman fait aussi une bonne place à l’humour et au suspense, car certains religieux orthodoxes du mont Athos ont des projets bien peu catholiques.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Après "Les Piliers...", ma fille m'a passé la suite de cette fresque "Un Monde Sans Fin", tout aussi passionnant, l'histoire se passe deux siècles plus tard. On retrouve des artisans, bâtisseurs ou autres, les intrigues du pouvoir politique ou religieux, la condition misérable des serfs ...Je le fais "durer" pour prolonger le plaisir, parce qu'il peut se lire aussi vite que le précédent...
Bonne journée -et bonnes lectures !- à tous.
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Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
merci Colline, je ne savais pas qu'il y avait une suite, je vais m'empresser de le trouver quelque part ce livre.
Re: Le café LITTERAIRE
Je me souviens, à vous lire, avoir lu les Piliers de la Terre. J'en ai un bon souvenir (même s'il a fallut que j'aille lire le synopsis sur Wikipédia pour me souvenir)
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Si vous avez aimé Les piliers de la terre, vous devriez aimer La cathédrale de la mer, d'Ildefonso Falcones. Les critiques élogieuses parlent presque toujours de la ressemblance des ouvrages et de leurs qualités. Madame Surcouf a adoré.
Surcouf- Membre trop actif
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